Loopy Waldo !...
"Loopy", ça a plusieurs sens ; c'est la boucle (l'avion fait des loopings) mais ça veut dire aussi brindzingue !... "Loopy Johnny" se traduirait donc par : "Johnny le dingo"... (Maniooooc !... Vous qui savez l'Anglais, dites-nous mieux !...)
Il y a "Loopy Dave", dessinateur remarquable, parfois un rien déjanté, que je vous conseille d'aller voir :
Un auto-portrait, vraisemblablement...
Il y a Loopy Cat, qui fait son intéressant dans le lavabo...
Et puis il y a Loopy Johnny :
Oh le joli bouquet !... Ces modèles sont en caoutchouc, double boucle accolées.
Celui-ci semble fait avec du tuyeau plastique qui sert pour les aquariums... Bien que commercialisés, ces instruments flairent une fabrication des plus artisanales, parfois même grossière !... (Voyez le manche du bidule...)
Jusqu'à un passé récent, je ne connaissais pas le "Loopy Johnny". Ou plutôt si, mais je ne savais pas que ça s'appelait comme ça, ni même que c'était un outil punitif connu... Enfin, surtout connu des Anglo-Saxons. L'origine du nom m'échappe, évidemment.
Chez nous, il y a le martinet, prince des instruments fessatoires, que l'on appelle d'ailleurs "french martinet" chez "The London Tanner"...
Qui lui aussi fabrique des loopys !...
Dont un qualifié "d'extrême"... AÏÏÏEEE !...
Le loopy Johnny peut se présenter comme un martinet dont les lanières ne sont pas coupées, avec des brins simplement repliés en boucle, comme on replie sa ceinture. Mais ils sont accrochés à un manche, comme pour le martinet.
Ici, nous sommes assez proche du fouet, vu la longueur de la boucle. Je ne connais pas la matière qui compose la lanière, mais je pense qu'il s'agit encore de caoutchouc. Comme sur la plupart des modèles, d'ailleurs.
Et ce loopy artisanal amateur avoué, constitué, carrément, de câble électrique !... Là, c'est du super sévère !... Mais un peu vulgaire à mon goût.
Un modèle de ce genre permet la fessée OTK, comme les versions TLT et les deux précédents, ce qui n'est pas le cas du martinet, ou des loopys à longues lanières. Autre intérêt, les fabricants insistent sur le côté extrèmement silencieux de l'ustensile, qui permet de fesser sans bruit dans une chambre d'hôtel, par exemple. Par contre, il faut aussi prévoir un bâillon, sinon la discrétion sera toute relative, car ça cingle bien, un loopy !...
Sur le plan visuel, cet instrument a aussi son charme, qui dessine de jolies arabesques sur le derrière fouetté :
Sur cette photo, la très anglaise miss Jessica reçoit la fessée à l'aide d'un loopy à long manche en rotin.
Il existe aussi des versions courtes, en rotin ou en osier. Là, ça évoque plutôt le tape-tapis... Mais les motifs sont assez jolis.
Résultat d'une fouettée assez sévère et sans doute prolongée. Les marques finissent par se fondre, comme cela se produit aussi avec le martinet. Sur la cuisse gauche, elles sont parfaites.
Autre punition (un peu dure) pour cette demoiselle en pénitence. Le paddle ostensiblement posé contre le mur a dû terminér la fessée, mais les courbes rouges semblent indiquer l'emploi d'un loopy.
Ne pouvant pas me permettre d'être en reste, j'ai créé le "Loopy Waldo"... La lanière est en cuir rond.
Du même cuir qui m'a servi pour construire ce martinet, très redouté des vilaines filles !... :
Et, innovation : Loopy à géométrie variable, grâce à une petite boucle de cuir munie d'un velcro... Je vais déposer un brevet, je n'en ai encore jamais vu des comme ça !...
Depuis environ six semaines que Mademoiselle est venue me rendre visite, je vis en ascète, en ermite, en anachorète, en reclus.
Je n'ai donc pas eu encore la possibilité de tester les vertus punitives et esthétiques de mon nouvel instrument. Ce sera sans doute pour le début de l'année, je vous tiendrai au courant.