Fessées Phocéennes II
Sitôt retrouvées mes marques marseillaises -et en avoir fait d'autres aux cuisses de Mademoiselle-, ma Fillotte débarquait à la gare St-Charles, en droite ligne de Pantruche, pour seulement 24 h, par une journée exceptionnellement douteuse. Ciel gris, soleil timide façon rosière effarouchée et tentatives de pluie, bref, Marseille sous un de ses jours maussades, heureusement rares.(*)
Nous allâmes déjeuner d'excellentes moules et frites sur le Vieux Port. Atmosphère joyeuse pour nos retrouvailles. Les filles babillaient à qui mieux-mieux, et j'étais heureux d'avoir la chance d'être aussi agréablement entouré.
Malgré le temps grisaille et mon envie de rester à l'intérieur avec un scotch, nous montrâmes à notre amie la plage sous la flotte, et le Vallon des Auffes, où le soleil daigna enfin faire une apparition.
La mer démontée sur la plage du Prado
Le Vallon des Auffes
Un sympathique résident du Vallon...
(Les photos sont de ma Fillotte)
Naturellement, les deux charmantes étant de nature taquine, moqueuse, agaçante, provocatrice, et j'en oublie, il était fatal que la journée se terminât avec quelques comptes à me rendre.
Je connais parfaitement chacune d'elles, mais les deux ensemble, c'est franchement difficile à gérer !... Elles se relaient, s'épaulent, se donnent des idées et des répliques pour me tenir tête et me rouler dans la farine (dans la chantilly, même, parfois) et la punition devient inévitable pour ramener un peu de calme et de discipline, et me rendre le respect qui m'est dû.
Mais alors que l'une se retrouve sur mes genoux, dans la traditionnelle et vexante position de la vilaine fille fessée, un étrange revirement s'opère chez celle qui a encore le derrière à l'abri dans sa petite culotte. Abri illusoire s'il en est !...
Elle contemple la scène avec un visible agrément ; elle y prend même un plaisir certain, me seconde sans que j'en aie fait la demande en me passant les instruments punitifs et commente l'action ; contestant la validité d'une cinglée jugée trop mièvre, une erreur dans le comptage des coups, toujours attentive à alourdir le châtiment de celle qui était l'instant d'avant sa soeur, sa complice, et se chargeant du photo-reportage -souvent avec talent...
Attitude assez odieuse, si l'on y réfléchit, mais parfaitement courante chez nos amies les petites garces !... Rien que ce mauvais esprit justifie le fouet qu'on leur donne !...
Ma Fillotte fessée, photographiée par Mademoiselle...
Ma Fillotte en pénitence dans l'escalier pittoresque de la maison, s'attendant à chaque instant à voir surgir le voisin...
Et la punition de Mademoiselle immortalisée par ma Fillotte...
Le style est différent, donc le style existe !... La fessée est un art, et peut enfanter de l'art...
(*) Les jours mossad, c'est plutôt en Israël.