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24 avril 2014

ROSE

Depuis trois jours, Marseille tirait la tronche. Il faisait gris comme dans le Nord, il a plu. Ça me déprimait.

 

ROSE-(4)

Pfff...

 

ROSE-(5)

Les antennes obsolètes et mortes depuis longtemps me semblaient menaçantes comme des machines de guerre.

 

ROSE-(6)

Le jardin du voisin me filait des haut-le-coeur.

 

Quand j'ai vu, en plus, l'état dans lequel Mademoiselle avait laissé l'appartement, j'ai appelé Rose.
Je vous ai déjà parlé de Rose ?... Non, je ne sais pas pourquoi je pose la question. Il ne s'agit pas, évidemment, de notre amie du regretté forum "Oserais-Jeux" non, Rose, c'est ma bonne. Ma bonne  occasionnelle.

De temps à autres, Mademoiselle ayant laissé aller à vau-l'eau tout ce qui est rangement et ménage élémentaires, vaisselle sordide et repassage, Je programme ma cabine de téléportation temporelle et je fais venir Rose. Elle vient d'ailleurs, d'une autre dimension, d'une autre époque.
Elle apparaît dans le sas, jamais étonnée, environnée d'une légère odeur de trioxygène. D'ozone, si vous préférez. Vous savez, ce parfum bizarre de l'électricité, et que les vaches font des trous dans la couche en flatulant... Bref.

Rose est une accorte jeune femme. Elle porte une petite robe noire, un tablier blanc agrémenté d'une dentelle sage.  Elle est chaussée d'escarpins, parfois de bottines, d'où jaillissent ses jambes aux fines chevilles gainées de fumée sombre.
Sa chevelure de jais tirée en chignon est ornée d'une coiffe blanche, anciennement empesée.

 

 

Rose passe l'aspirateur avec beaucoup de grâce...

 
Son verbe est déférent. Elle parle à voix basse, les yeux baissés ; elle m'appelle "Monsieur". Moi, je l'appelle Rose. Parfois : "ma bonne Rose", ou, paternalistement : "ma petite Rose".

Rose vient du siècle d'avant. Elle me doit respect et obéissance. Si elle commet des fautes dans son service, je retiens sur ses gages (qu'elle ne touche d'ailleurs jamais) ou mieux : je lui inflige des châtiments corporels. Elle reçoit des fessées, à la main, ou avec l'instrument que je décide alors ; martinet, cravache, badine.
Pour une impertinence ou un acte inadmissible avec sa condition de domestique, il arrive qu'elle soit giflée. Dans ce cas, elle doit baiser la main qui l'a vexée et me dire : "merci Monsieur". Elle fait cela délicieusement, d'une voix blanche, un peu enrouée, très érotique.

J'ai tous les droits sur Rose ou, plutôt, je me les arroge. Je suis distant et pourtant familier avec elle ; je n'hésite pas a user de ma supériorité sociale, et je recule rarement devant l'odieux... Elle accepte tout -jusqu'à maintenant en tout cas.
Je la connais bien, elle est perverse, vicieuse même, et je sais qu' elle tire un plaisir coupable des punitions que je lui inflige. J'ose même dire qu'elle les souhaite et les provoque. Mais elle conserve toujours son petit air de sainte-quistouche, avec une hypocrisie de haut niveau, et moi, je fais semblant de m'étouffer d'indignation avec une érection naissante.

Quand elle se penche, ramassant au sol quelque cochonnerie dans sa pelle en plastique, il m'arrive de passer une main légère sur ses rotondités provocantes, comme tout le monde le ferait à ma place. Eh bien, Rose ne dit rien et ne se soustrait pas à cet attouchement déplacé. Tout juste si, parfois, elle murmure un : "Oh, voyons, monsieur!..." Mais il est visible que la chose ne lui a pas déplu.

Cette fois-ci elle a fait fort, la petite bonne !... Imaginez : je lui avais assigné le rangement et le ménage de la chambre, laissée dans un état parfaitement hallucinant. La matinée touchant à sa fin et coïncidant avec la mienne -ma faim, veux-je dire, j'étais dans la cuisine qui jouxte la chambre et m'étais mis en devoir de mitonner. "Vous mitonnerez toujours", me disait encore récemment une amie.

 

Poivron-râleur

Par malchance, je tombe sur un poivron irascible qui n'apprécie pas la façon dont je le traite, mais je passe outre, j'en ai vu d'autres.

 

 

Je mitonnais donc, réfléchissant à la manière dont j'allais prendre Rose en défaut pour pouvoir la réprimander -à tout le moins- mon envie étant forte de la fesser.
Tout en tranchant le poivron contestataire, je m'étonne soudain de ne plus percevoir les sons feutrés inhérents au ramassage des culottes, bas et chaussettes qui parsèment le sol, pulls chemisiers serviettes de bain et peignoirs, t-shirts pantalons mules et kleenex froissés. Il me semble aussi entendre un léger vrombissement, n'ayant rien de commun avec le mugissement dantesque de l'aspirateur. 

Je m'approche silencieusement de la chambre, et un incroyable spectacle s'offre à mes rétines !... Rose est allongée sur le lit, toute retroussée, et elle manoeuvre entre ses cuisses un Fairy, le terrible vibro que j'offris voici quelques temps à Mademoiselle !...

 

 

Naturellement, cet engin traînait dans le tiroir ouvert de la table de nuit, en compagnie de pinces à cheveux, de boites de médocs et de produits lubrifiants, mais son utilisation sans autorisation et à ce moment très inopportun m'obligeaient à sanctionner. Non ?...

 Je permis à Rose d'aller au bout de son plaisir, lui signalant toutefois, avec toute la froideur dont j'étais capable, qu'elle allait devoir me rendre des comptes sur son inadmissible attitude, sitôt terminée sa mission ménagère. Je ne crois même pas qu'elle m'ait répondu.

Je déjeunai d'un excellent appétit...

Le moment venu, Rose se présenta devant moi, me disant dans un souffle qu'elle avait fini son service et qu'elle allait prendre congé. Ah ! Ah ! Ah !... J'ai ruiné ses espoirs -en admettant qu'elle ait eu ces espoirs-là... Je l'ai faite se tenir debout devant moi, assis sur ma chaise. Elle a dû retrousser sa robe. Je voulais voir, comme on disait dans les années 1900, "son petit pantalon"...

 

ROSE-(0)


Depuis les années que je fais venir Rose pour mettre de l'ordre dans le ménage et de la joie dans mes fantasmes, je lui ai vu porter divers modèles de culottes. Celle-ci est une de mes favorites. Elle cache beaucoup, mais s'ouvre par devant et par derrière d'un simple geste.

 

 ROSE-(7)

Mais cette fois, elle portait celui-ci, plus court, beaucoup plus échancré. Tellement ouvert qu'on peut se demander si ce n'était pas un accessoire de prostituée... Sans doute pas, vue la simplicité extrème de la décoration. Mais porter ça ou rien, c'est de toutes façons avoir le cul nu !...

 

Après m'être livré à un examen indécent de sa petite personne, de face et de dos, je l'ai sermonnée, tancée très longuement, portant sa gêne à l'extrême. Elle avait presque les larmes aux cils, et l'entre-cuisses humide.  Je l'ai contrainte à reconnaître à haute voix sa faute, et à admettre qu'elle méritait une sévère correction. Et de me dire la nature de cette correction, qu'elle ne pouvait ignorer, la FESSÉE, le mot adoré que tant de dames n'osent prononcer alors qu'elles l'appellent avec ferveur !... Mot magique... Je le lui fis répéter plusieurs fois, exigeant une diction moins confuse et un décibel plus élevé. Ses pommettes s'empourpraient, préfigurant l'incarnat que sa croupe allait bientôt prendre. Puis je suis passé enfin au au plat de résistance de la punition.

Une assez longue fessée, sur mes genoux. D'abord à la main, puis à l'aide du petit martinet que j'ai évoqué dans le post précédent, qui fait merveille pour la fessée rapprochée...

Après cette bonne claquée, Rose se laissa tomber au sol, dans une attitude assez théâtrale, les épaules agitées par des sanglots secs.

 

ROSE-(8)

Elle dut se plier à l'humiliante séance de photos que j'aime faire après une belle correction.

 

ROSE-(9)

Afin de rendre hommage à son époque, j'ai tiré cette touchante image de la jeune éplorée dans les tons sépia... J'aime ces nuances chaudes que l'on peut varier presque à l'infini ; il n'y a pas une couleur sépia, mais DES couleurs sépia.

 

Les photos suivantes viennent de mes archives, et je me demande bien si elles n'immortalisent pas la toute première fois où Rose est sortie de son siècle...

 

ROSE-(10)

Certes c'est bien joli, ce ton suranné, mais cela ne rend pas grâce aux marques de cravache qui paraient le superbe cul de ma petite soubrette...

 

ROSE-(1)

N'oublions pas que l'époque 1900 était très colorée, au niveau du vêtement, par exemple, et que c'est la photo noir et blanc qui a pu nous faire penser le contraire.

 

ROSE-(11)

Et puis, de tous temps, un derrière bien fessé a affiché un rouge triomphant qu'il serait criminel d'atténuer, alors que la technique nous permet de le représenter au mieux !...

 

J'aurais bien retenu Rose plus longtemps, mon envie de la martyriser n'ayant pas été parfaitement comblée, mais Mademoiselle allait incessamment rentrer. Et j'avais quelques remontrances à lui faire aussi, à celle-là !...




 

 

 

 

 








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Commentaires
M
Mignon tout plein ce post... Et jolies photos, jolies culottes (on en fait pour hommes ? J'aimerais bien aussi un de ces pyjamas-grenouillère où on peut déboutonner juste ce qu'il faut pour laisser passer le fessier à châtier)... <br /> <br /> <br /> <br /> Sinon, je me marre, il n'y a plus un post de Waldo sans que deux ou trois commentaires viennent l'embêter sur son "Lubitel"... Ça passera sûrement, mais en attendant, ça m'amuse bien (mais je me garde de le montrer, Madame Constance m'en a fait passer l'envie la fois dernière ;-) )
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E
Ce post me rappelle avec nostalgie les romans-photos d'amuuuuur que lisait mon arrière-grand-mère et qui faisait battre la chamade à mon petit coeur d'adolescente pré-pubère. Aujourd'hui, vous enflammez nos sens avec ces charmantes illustrations à l'érotisme torride. Quelques bulles en plus pour découvrir les pensées de Rose et je retrouve "Nous deux" ...
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A
Un bien joli texte, après la lecture duquel on se sent carrément fraise et rose!
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S
Un prénom prédestiné, quand même... Mais la femme de ménage à la maison n'apprécierait pas vraiment le traitement infligé à Rose... Too bad. Euh, non, on voit que vous la connaissez pô !
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L
Ah ce post est vraiment magnifique ! J'aime votre façon d'écrire et les photos sont si belles, un délice à lire ! :) Qui fait rêver ... Petite question en passant quelqu'un sait il justement où on peut trouver ces magnifiques culottes blanches de l'ancien temps ? <br /> <br /> <br /> <br /> Au plaisir de vous lire à nouveau,<br /> <br /> Lee.
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