Des Pêchons-Nous !...
En langue verte, "prendre une pêche" n'est pas spécialement agréable. C'est ramasser un marron, un gnon, un ramponeau, un jeton, une châtaigne, un bourre-pif, bref, un coup de poing dans la tronche. Mais au sens propre, il y a plaisir à mordre dans ce juteux fruit velouté, même si sa robe rouge sombre et mauve rappelle assez bien l'hématome...
Quand j'étais moufflet, je ne pouvais pas mordre dans une pêche sans avoir les orteils qui se recroquevillaient au fond de mes chaussures ; j'avais l'impression d'avoir sur la langue les accoudoirs des fauteuils de ma tante. Je les épluchais avec les doigts, et le jus poisseux me coulait dans la manche. Affreux.
Cela dit, la pêche évoque fort bien un cul fessé. Ici, la forme n'est pas flatteuse pour le postérieur féminin, mais je parlais de la couleur. Et même, pourquoi pas, du velouté.
Par associations de mots, la pêche évoque aussi les taquineurs de goujons. Et le péché. Et donc, la pécheresse, pour qui j'ai une grande tendresse...
Méprisant l'orthographe, une des grandes brasseries de Belgique a créé cette bière fruitée
Joli dessin de Louis Malteste pour un roman de Max Daniel (le diable sait qui se cachait sous ce pseudo !) et préfacé par Jacques d'Icy, qui n'était autre que le pseudo de Malteste quand il écrivait des bouquins consacrés à la fessée... Dans la "Collection des Orties Blanches", naturellement.
voici peu, je vous montrais le dernier coup de nos amis Chinois, avec les pêches culottées...
Ça n'a pas duré 24 heures, que je recevais une version beaucoup plus charmante réalisée brillamment par ma fillotte !... On mordrait bien dedans, non ?...