Wanda et Sacher sont dans le Même Bateau...

Bon, je vous ai fait une niche, comme disent les chiens et les farceurs !...
J'ai voulu voir vos réactions devant une image -certes évocatrice- mais sans aucune présentation. Vous fûtes à la hauteur !... Brillantes et brillants, drôles et drôles, spirituelles et spirituels, je me suis bien amusé et je suis content de vous !... Tellement que je ne vois pas pourquoi je me décarcasserais encore à écrire !... Fini !... Ça va me faire du repos !... Désormais, images sans paroles, et à vous de jouer !...

Bon, je rigole... Mais ça m'a tellement plu que je pourrais bien recommencer !...

Alors, l'autre jour (la fin du mois dernier) je reçois ce message pas si byllin que ça :

"Merçi pour votre site(une petite merveille)
A Paris au théatre TRISTAN BERNARD
Laissez vous fouetter par Marie GILLAIN dans :
LA VENUS A LA FOURRURE.
CORDIALEMENT
Patrick"

Je ne suis pas de ce côté-là du fouet, mais la pièce pourrait être intéressante. J'ai quitté Paris sans avoir pu m'en assurer, mais je répercute l'info. Et si l'un ou l'une d'entre vous à l'occasion d'y aller, j'attends  échos et critiques !... Je sais de quoi vous êtes capables.

Sade à Orsay, Masoch à Paris... Je suppose que c'est fortuit !...

La charmante et talentueuse Marie Gillain.

Wanda Von Sacher-Masoch.

Plutôt jolie sur cette photo. Il en est quelques autres qui me feraient fuir, qu'elle ait ou non un fouet à la main !...

Léopold, qui s'est coiffé ce jour-là avec une lotion à la nitroglycérine.

Marie avec Nicolas Briançon.

Et l'oeuvre de Sacher-Masoch, traduite et illustrée par le remarquable Sardax, dont il faudra que je vous parle un de ces quatre.

Comments

[jacqueline]

bonjour waldo et à vous tous je ne regrette qu' une chose de ne pas pouvoir aller Paris pour le moment ; j'aurais bien aimé voir la piéce

Jacqueline

[Ellie C.]

J'aimerais lire ce livre. Ce qui est amusant c'est que sur sa couverture, on a le dessin d'une dominante et d'un soumis, alors que toutes les photos de la pièce (que je n'ai pas vu ni dans sa création à Broadway, ni dans la version film de Polansky (peut être pas SM, Polansky mais plein de "sales manies"... ) montrent un dominant et une soumise. La question "qui est réellement le dominant dans ce type de relation ?, restant apparemment très présente dans cette relecture.

[Stan E]

Lunes de fiel, c'est l'adaptation d'un roman de Bruckner d'ailleurs bien plus hard et "sale" que le film qu'en a tiré Polanski. Alors si pour les deux exemples précédents je suis d'accord, pour celui là, c'est moins net. Bon, il fallait un peu de perversité pour adapter le livre, et il a choisi de le faire, ce qui est sans doute un signe, je suis d'accord...

[mike]

Roman ne serait donc qu'un "locataire" de son SM ?

[waldoblogger]

Je ne sais pas, mais une telle coïncidence attesterait du paranormal !... l'auteur de la pièce est bien le même : David Ives. Ne nous emballons pas, il ne s'agit pas d'une adaptation du roman de Sacher-Masoch, (ça serait bien trop choquant) mais d'une variation humoristique sur le thème. (La Vénus à la Fou-Rire ?...) Ce qui intéressait justement Polansky, qui prétend n'avoir jamais pu adhérer au SM.



Il me souvient pourtant d'une scène où Sharon Tate est fessée dans "Le Bal des Vampires", et de Catherine Dorléac subissant le même traitement (à la ceinture) dans "Cul de Sac"... Et dans "Lunes de Fiel", j'avais bien cru déceler un sacré rapport sado-maso !...

Nous n'avons peut-être pas les mêmes valeurs... Eh, Roman, si on dinait un soir ensemble ?... Je t'expliquerais que tu fais du SM sans le savoir, ou que tu es un beau faux-jeton !...