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29 mars 2021

Waldo, les pissenlits et les racines - IV

    

illustration ellie


Parrain, Chti Parrain (du sud), « mon »ThalysMan,

Vous savez, bien, vous, que Je digère mes chagrins, comme si j’avais avalé, en 24 secondes, les quatre maxi boites - 6sc par boite - de cassoulets, envoyées par Fraise qui trônent dans vos placards.                                                                                                                                       

Souvent, vous devez me tirer les vers du nez pour tout ce qui est de l’ordre de l’intime, profond, dans tous les sens du terme.  Mauvaises habitudes prisent dans la petite enfance…

Et maintenant, qui va me les tirer du nez, les vers ? Mmmmh ?

J’avoue, hélas, n’avoir pas fait de progrès très rapides, malgré vos agacements, vos gronderies et vos punitions - Faut dire que j’aime bien vos punitions… - 

Pas toutes, en fait ! J’ai retrouvé un texte que vous m’avez demandé d’écrire – Et sans blagounettes pour vous CACHER, SVP ! – Racontant une de nos séances.

Alors pour bercer ce chagrin, je relis ce vieux récit et puisqu’il est venu le temps de me tirer les vers du nez, toute seule, je le poste.

Parrain, je vous promets de continuer mes efforts, et de m’ouvrir encore – …dans tous les sens du terme.

Je vous embrasse, comme je vous aime

 

                                                                 Ellie, votre fillote à vous et pas aux autres

 

Ne t’attends pas à des révélations complètement dingotes. Mon devoir, envoyé par petits bouts, en gage de mauvaise volonté, était plutôt raté - d’après ce que mes fesses ont compris -

 

La Poupée qui dit… pas grand-chose !

 

Part 1

C’est un fait qu’elle éteint toujours son ordinateur un tout p’tit peu trop tard. En fait quand elle devrait déjà y être, mais l’heure plus 10 mn à aussi une certaine élégance, à condition d’être tout à fait prête quand elle se lève.

Elle ferme soigneusement la porte enjambe sa bicyclette et remonte, face au vent, le long boulevard, nez au cul du 129. La dernière grimpette est fatale à tout espoir de fraîcheur. C’est rouge et le cœur battant qu’elle pénètre en tambour le hall dont le grand miroir se fait un malin plaisir de ne pas la louper. Elle lui tire une grimace et va se coller dans la boite de l’ascenseur qui la remonte au quatrième sans trompettes.

Sur le palier ses talons claquent et lui annonce très indiscrètement son approche de la porte qu’il laisse entrouverte. Clac, clac, clac ! Un son résolument trop vainqueur pour une punie et qu’elle tente d’adoucir en se mettant légèrement sur la pointe des pieds…

 

Part 2

Dans l’entrée jaune, elle pose son fourbi sur la chaise la moins encombrée se redresse respire et s’en va le retrouver soit en train de skipper sur son ordi, soit en train de scalper des tomates dans la cuisine. Il lève le nez et la regarde arriver de derrière ses hublots et la laisse poser ses lèvres sur les siennes.

Dans la cuisine il est hors de question qu’elle touche à quoique ce soit sous peine d’agacer le chef. Alors elle participe de la voix, fait des remarques plus que pertinentes, puis ils passent à table.

Pendant qu’elle dévore tout et fini son assiette à lui, lui raconte des histoires. C’est le café et puis encore un petit coup de tutu pour la route. Et puis il commence à s’agiter, ses regards se font différents, ses silences aussi et puis il se met à tripote ses mains.

Il est grand temps de demander à profiter de ses commodités du bout du couloir !

 

Part 3

Assise dans la plus petite pièce de l’appartement elle s’évade.

Il lui a écrit – je ne ferai pas de vous ma maîtresse.

Alors elle s’était sentit libéré de cette donnée masculine qui ne semblait pas vouloir céder la place à toute conclusion du jeu. Pas qu’elle n’aima pas se faire pistonner. Pas qu’elle n’aima pas sentir dans ses intérieurs humides et chauds les différentes effets magiques de tout ces étendards à tête de cerise.

Ainsi pourrait-elle se montrer, être touchée, fessée et pousser le jeu à la recherche de ‘l’autre chose’ et peut être atteindre, elle, sa forme d’expulsion libératoire ?

Elle se réajuste. Pensive passe lentement ses mains sous l’eau froide et sort sur ses talons.

 

Part 4

Donc elle quitte cette petite pièce presque aussi haute que longue, à petits pas et s’en va le rejoindre lui qui est resté assis et qui la regarde revenir. Ses mains sont jointes à la manière des confesseurs - doigts à doigts les paumes écartées. . Sur la table ordonnés comme un service à couvert en vermeille dans la ménagère, s’organisent les inquiétants instruments :

-          la canne toute fine et pas toute droite qui scarifie trois courtes lignes, deux fines et une épaisse au milieu.
-          Un paddle anglais magnificat
-          Deux martinets made in the House, aux particularités diverses quand aux lanières plus ou moins longues, épaisses, rondes ou rectangulaires sur le diamètre.

Il aspire un peu ses joues la tête penchée les yeux fixés sur elle. C’est le sale moment du petit malaise dont elle ne sait s’évader. Il lui faut subir ! Quand il est bien assuré qu’elle ne moufte plus, il se lève sans précipitation et part chercher son amie la chaise qu’il installe dos à la bibliothèque. Il s’assoit. Sur la chaise, bien sur, pas sur la bibliothèque qui soutient le plafond !

-          Venez ici que je vérifie ce que vous avez mis sous votre jupe !

 

Part 5

Ça la picote derrière les oreilles et lui écarte les cotes basses. L’encercle et lui pince les reins. Ne vous attendez pas à trouver dans la liste de ses manifestations corporelles des histoires de papillons ou de coccinelles. Elle n’héberge aucun bestiaire dans ses intérieurs. Elle, accouche de ses désirs. Ça lance, ça tire, ça crispe, ça remonte en volutes de l’anus jusqu’aux trompes de Fallope et tourne au passage un robinet caché on ne sait ou.

Muette elle s’approche avec ses foutus yeux qui voient, incapables de se poser quelque part. Lui, elle le sait, attend d’accrocher son regard avant de commencer de la trousser. Une fois la gêne et l’acceptation bien lues dans ses prunelles, il glisse ses mains sèches sous la jupe, la relève, inspecte et commente, tandis que l’air qui frôle, le contact de sa main, la voix de basse et ses mots, lui stoppent la pompe à oxygène.

 

Part 6

Et maintenant,… que va-t-il fai-reu ?

Il tapote sa cuisse de la main gauche la main droite prête à l’invite un peu plus directive si le besoin s’en faisait sentir, si la lecture de son geste n’était assez claire, si l’hésitation s’invitait ! Mais non, elle mesure son élan, ni trop preste, ni trop lent, et vient s’échouer dans toute sa courte longévité.

Quand on devient une grande, quoi qu’on en pense, allongée sur les genoux d’un Monsieur on ne l’est jamais vraiment. Courbée de part et d’autre en U, ou plutôt en n. D’un coté les pieds qui frétillent de l’autre le haut du corps, les seins, les bras, la tête qui pendouillent. Pourquoi le sang monte à la tête et pas aux pieds dans ces cas là ? Ne lui demandez pas ! Elle préférerait de loin avoir les orteils, plutôt que les yeux, exorbités, mais on ne choisi pas.

Et voila, voila… Voila, voila que cela ne commence pas ! Y a comme une coupure de courant. A l’ouest rien de nouveau ! Va t’elle se mettre à siffler, chanter, voir tricoter ? Non ! Elle sait très bien qu’il l’attend au tournant. Elle essaye de l’impatienter le moins possible en ne mouftant pas, c’est ce qui l’agace le plus...

Combien peut-t-il y avoir de bouquins dans cette bibliothèque ? Et si on les mettait à plat en contiendrait elle plus ? Et clac la claque ! Parce que quand même, il ne va pas attendre l’heure du couché de soleil avant de lui en envoyer une, sa patience a des limites qui d’ailleurs ont la fâcheuse tendance à varier. A qui, à quoi se fier ?

 

Part 7

Elle sursaute c’était sûrement le but non ? Les mains au sol en étoile de mer, elle n’imagine pas supporter la suite dans cette position. Retrouver un peu de confort pour le réconfort, agrippée à son bas de pantalon, à ses genoux, elle lance son bras droit vers le fauteuil patapouf qui lui tend les siens. Elle le ripe vers elle et y dépose son buste arqué.

La voila un peu plus à l’horizontal sous les claques qui rebondissent sur ses fesses. Les ondes de frappe cavalent de son cul à son rachis.

 -          Ayeuuu
 -          Quoi ? Qui y a-t-il ? Vous vous plaignez déjà ? Ne faites pas d’histoires !
 -          Héééééééééé, et ses jambes s’élèvent, ça pinceuuuuuuuuu ! Et ses pieds battent l’air sous son nez menacé, ce qu’il n’apprécie guère, mais ce n’est pas de sa faute aussi !
 -          Laissez vos pieds par terre ou je vous attache avec les menottes !
 -          … ?
 -          Vous avez compris ?
 -          Ouiiii Parrain !
 -          Alors répondez quand je vous parle !

La main posée sur son derrière glisse alors et remonte sur la culotte. Immédiatement celle de « elle », la sienne quoi, s’empresse de doubler la sienne, à lui, et crochète l’élastique visé.

-          Voyons, voyons, vous savez très bien comment on donne une fessée !
-          …
-          Hmmm ?
-          …
-          Répondez !
-          Je ne sais pas…
-          Comment ça - vous ne savez pas ? – Vous le savez très bien ! Ce n’est pas la première, ni la dernière que vous vous prendrez ! Répondez !
-          Mmmh … Une fessée se donne, sans culotte…

Ses doigts, devant cette évidence énoncée par elle-même, s’ouvrent légèrement et la culotte descend aux genoux tout simplement. Y a comme un petit courant d’air intrusif sur une certaine humidité qui l’a fait frissonner et la fessée, comme si de rien n’était, se poursuit cette fois si, sur son cul tout nu.

 

Part 8

Elle se raidit, fessiers contractés, elle carbure du cervelet – Être mise nue – être mise à nue – Manière de baisser la garde pour être désarmante – La nudité : Arme des inoffensives, mais pas des frileuses !

 -          Aye ! Aye ! Aye !

Derrière son mutisme, volonté évidente de rester maitresse de la situation, il s’est mis à attaquer l’espace sensible situé juste sous les fesses, le haut des cuisses toujours un peu grassouillet.

Parce qu’il faut bien le savoir, Mesdames, Messieurs, là ou ça pince le plus c’est sur le gras pas sur le muscle…

 -          Non ! Non ! Non !
 -          Si ! Si ! Si !
 -          C’est interdit, c’est pas les fesses là, c’est les cuisses !
 -          Je vous fesse ou je veux et arrêtez de gigoter si vous ne voulez pas que je dégaine la brosse !
 -          Ah non, ‘palabrosse’ ! Beurk !
 -          Alors, restez tranquille, quand je vous puni !

Du coup, évidement, toute déconcentrée comme elle est, son corps en a profité pour abandonner, se laisser aller. Ses fesses relâchées encaissent honteusement, pendant qu’elle s’essaye, gémissante, essoufflée, à l’immobilité.

 -          Relevez-vous !

Elle se relève,… (Elle est tellement obéissante) et s’empresse de remonter sa petite culotte que furibard, il lui confisque.  Plus de culotte ! Au coin la vilaine ! Comme une petite fille. La jupe troussée, les mains sur la tête…

Les mains sur la tête,  c’est lourd. Très vite elle tortille du cou, puis du cul pour se glisser le long de la fascinante bibliothèque de BD. C’est quoi les titres, y en a-t-il de nouveaux ? Sont-ils rangés par auteur ? Par collection ? Y a des Corto, y a des Maltesse…

 -          Suffit ! Claque-t-il. Il vient de revenir du réfrigérateur dans la cuisine, un verre plein de bibine…On peut savoir ce que vous faites ? Vous êtes au coin, pas en promenade !
 -          J’m’ennuie là, proteste t’elle.
 -          Vous vous ennuyez ?... On va voir si vous vous ennuyez longtemps !

  

Part 9

Derrière, ça racle, ça bouge, ça chuinte, ça cliquette. Elle se méfie et reste aux aguets, essayant d’interpréter ce quelle perçoit, étirant les oreilles, asseyant de zieuter à l’égyptienne. Excellent moyen de capter son attention et d’arrêter ses trémoussements récurrents. Que mijote-t-il ? A t'il fini ? Elle souffle du fond de l'âme devant cette impossibilité à prévoir ce qui à pour effet de déclencher à nouveau les hostilités.

 -        Venez ici, tout de suite !

Elle se retourne s'avance un peu gauche vers la table sur laquelle ses deux poings sont appuyés, dans l'attente. Par un subtil frottement de ses avants bras, non voulu..., les pans de sa jupe retombent.

-        Remontez-moi cette jupe tout de suite si vous ne voulez pas que je vous la fasse retirer ! Elle la remonte...

Sur la table, il y a ses martinets sa tawste et l'horrible brin de rotin ainsi que les bracelets dans leurs boites à bijoux.

 -        Avec quel instrument préférez-vous être puni ? interroge t'il froidement.
 -        …. (Qu’est ce que c'est que cette question à la con ? Un piège ou pas un piège ? ) Pas la baguette !
 -        Vous aurez la baguette de toutes les façons !
 -        Merci de m'avoir demandé mon avis ! Râle-t-elle.
 -        Vous persiflez peut être ?
 -        Non mais...Je préfère ce martinet court (quelle horreur d'être obligé d'avouer cela)
 -        Bien ! Vous aurez 50 coups de martinet, 20 de tawste et 10 de rotin !
 -        Hoooooo non, c'est beaucoup trop !
 -        Penchez votre buste sur la table et taisez-vous !... Pensez-vous que vous aller être sage ou dois-je vous attacher ?
 -        J'en sais rien moi, grommelle t'elle de mauvaise humeur et comme il avance la main vers les menottes, elle se plie en promettant de se tenir tranquille (fait chier!).
 -        Si vous bougez ou tentez de vous protéger je vous attache les mains ET les pieds !
 -        Oui, souffle-t-elle mais ça fait beaucoup quand même geint elle (si seulement ça pouvait faire baisser le prix...).
 -        Vous le méritez bien, assène t'il et martial il s’empare du martinet et commence ses 100 pas derrière son cul en faisant craquer ses bottines. Elle grimace et se raidit. Les jointures de ses doigts blanchissent avant même la première cinglée. Vous compterez !

Elle compte toujours dans sa tête, quand il dit un nombre, mais compter à voix haute, c'est autre chose. Il commence tout de suite très sec, il ne faudrait pas qu'elle aille s'imaginer que c'est de la rigolade...

 

Part 10

Elle ne s'entend pas crier-compter. Parfois quand ce n'est pas trop douloureux sa voix s'affirme, mais pas trop quand même, qu'il ne prenne pas plus d'élan. Parfois sa voix n'est plus qu'un souffle sourd. Parfois encore, il lui faut quelques secondes avant que sa gorge ne laisse passer se souffle au compteur. Il n'y a jamais deux fois, deux jours identiques à ressentir la douleur de la même manière et cela n'a rien à voir avec le courage.

Le  martinet est fini. Elle aimerai bien reprendre ses esprits mais lui , non ! Il sait bien que pour la faire plier tout en étant attentif, il ne doit pas laisser filer pour l’amener à ce drôle d'état ou elle perdra les pédales du compte. C'est avec la tawste qu'il réamorce la pompe à douleur affolement. Les coups claques, elle crie et ses cris l’embrouillent. On en était ou ? Elle tente un 15 optimiste.

 -        Vous me dites n'importe quoi on recommence !
 -         Pitié Parrain ! Sur, on en était au moins à 9
 -        Au début, je vous dis. Tant que vous ne comptez pas, nous en serons à 1, et il la fouette.

Tout de suite elle enchaîne. Elle sais qu'il ne reviendra plus la dessus, même si parfois il adoucit un peu le mouvement de son bras, qu'elle se réinstalle dans leur jeu particulier. Sur les derniers coups, bien sur, il appuiera peut être juste pour entendre sa voix qui de nouveau dérape. Reste la baguette...

-        Voulez vous boire quelque chose ma fillotte ?

Elle acquiesce et se redresse. Il lui tend un verre de rosé et elle se pose sur la pointe des fesses dans le fauteuil noir à roulettes. Ils s'observent tout les deux. Lui franchement, elle par en dessous (reste la baguette) . Il la laisse remonter un peu, voir ce qu'il lui reste dans le ventre de résistance ou de provocation à son encontre. Il jauge patiemment (...reste la baguette).

 

Part 11

Détendue, elle bascule dans le dossier.

-        Votre jupe ! Gronde-t-il
-        Quoi ma jupe ?
-        Vous êtes assise dessus il me semble...
-        Ben oui tiens !
-        Ce n'est pas comme cela que l'on s'assoit et vous le savez très bien !
-        …
-        Dites moi comment on doit s’asseoir quand on est puni comme vous l’êtes actuellement ?
-        …
-        Vous n'arranger pas votre cas ! Enlevez votre jupe comme cela vous serez assise comme il faut.
-        …
-        Bien, je vois qu'il est temps de passer à la baguette. Donnez-moi cette jupe ! La prochaine fois vous serez toute nue, ça nous évitera toutes ces discussions. Allez dans la chambre et allongez-vous sur le lit.

Elle aime ses petites phrases piquantes chaudes et rocailleuses comme la côte sarde. Elle aime parce que ça enveloppe et que cette fille à la peau de soie à besoin d'une rassurance. Elle se lève, se déshabille de mauvaise grâce. Lentement en traînant elle se dirige vers la chambre. Le lit est déjà prêt avec les coussins sur lesquels il convient de s'installer correctement pour bien rehausser son bassin.

Elle l'attend résignée, tout en jetant des coups d’œil vers la porte. Mais lui se promène dans l'appartement pour bien qu'elle mijote. Le goût du tout n'en sera que meilleurs ! Puis il apparaît en surprise voir si elle a bien obéi. Et oui! Dans une main le rotin dans l'autre les bracelets brillants

-        Je vais vous aider en vous attachant ! (Et chic chic chic...)
-        C'est trop serré, Parrain, ça me fait mal !
-        Arrêtez votre cinéma ! Je ne peux pas vous mettre la cordelette, vous la défaite à chaque fois...
-        Votre cordelette c'est d'la daube aussi, fait-elle sur un ton conversation de salon.
-        Dites !... Justement avec les menottes, vous vous tiendrez tranquille, répond il serein en lui desserrant un chouïa les poignets au dessus de sa tête. Il se redresse et saisi la baguette. Nos avions dit dix mais avec toutes vos provocations et votre mauvaise volonté, nous en sommes à trente.
-        Oooooooh
-        Vous comptez bien sur !

Elle préfère ne plus moufeter, ça ne va pas être de la rigolade. Elle ne sait si elle va tenir, si elle va pleurer. Elle appréhende, ne sais plus si elle doit se détendre, se raidir, respirer vite, ou profondément...

Chaque coup est un chiffre qui tombe sur le compteur. A chaque coup suffit sa peine. Sur ces moments là elle n'est plus vraiment là, tout en n'étant plus que, là. C'est lui, le capitaine qui tient le cap de leurs envies. Et puis, quand c'est fini, qu’il la détache, il attend que leurs regards se retrouvent et qu'elle lui souri. Alors, il l'embrasse et la prend tout contre lui,... même si elle renifle et se mouche un peu dans son pull, la morveuse !

 

La fillotte - Jeudi 25 juillet 2013

 

 

 

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29 mars 2021

Waldo, les pissenlits et les racines - III

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Qu'est ce que je peux dire ?....


Il y a 20 ans, l'époque dorée, lorsque l'Espagne, l'Amérique du Sud, la France et la Belgique se réunissaient sur Azotainas Eróticas, et Waldo et Krenee étaient le couple du moment...20 ans... Krenee qui avait disparu depuis tout ce temps, qui avait quitté ce monde... réapparaît maintenant pour pleurer le départ d'un des plus grand. Notre Waldo, qui a continué à être un de mes meilleurs amis, malgré ma disparition du monde du spanking et du SM, malgré qu'on n'était plus un couple, on est resté amis, très bons amis. Et Krenee réapparaît seulement pour dire Adieu au grand Maître, et au grand être humain qui a été Waldo a tous les niveaux.


Adieu mon ami. Je t'ai toujours aimé.


Krenee

28 mars 2021

Waldo, les pissenlits et les racines - II

« Si le bon dieu l’avait voulu, lanturlurette lantrulu
J’aurais connu la Cléôpatre, et je ne t’aurais pas connu […] »

Mon Ours, mon cœur, mon Am’…

On se chante ça souvent vous et moi, hein… souvent… enfin plus moi, c’est vrai, parce que vous, vous grincez, quand le « bon » Dieu est évoqué, c’est pas l’plus beau de l’histoire ! Mais comme dirait l’autre, « le poète a toujours raison » … C’est une licence poétique, nous le savons (et pas seulement de Marseille, on sait !).

Les oraisons funèbres, ce n’est pas votre truc. Je vous entends citer ironiquement notre Brassens : « Les morts sont tous de braves ty-y-pes ». Mais voilà, vous n’êtes plus là, et cette fois au moins, on fera comme j’ai dit. Alors taisez-vous et écoutez ! Ecoutez-moi, comme vous le faites depuis… je m’aperçois aujourd’hui que cela fait huit ans que nous nous connaissons depuis dix ans. Dix-huit ans, donc, si vous calculez bien… j’ai l’impression que notre rencontre c’était l’automne dernier. Ne levez pas les yeux au ciel, d’où vous êtes, ça n’a aucun sens, il va falloir perdre cette habitude !

J’ai l’impression que c’était l’année dernière que j’écrivais mon presque-premier texte, inspiré de votre dessin. Que fébrilement, je l’envoyais sur Azotainas Eroticas. Que je n’espérais qu’une chose : que vous le lisiez et que vous ne le balayiez pas d’un revers de manche. Vous, l’auteur, le dessinateur de talent, qui nourrissiez mes jours et mes nuits des perversions que vous vouliez bien partager avec nous. Vous qui deviez être habitué à des récits d’un autre niveau que le mien, d’une autre profondeur. Vous qui m’aviez conduite, déjà, sans le savoir, à explorer tellement de chemins. Vous n’avez pas balayé mon texte, et avez pris la peine de m’écrire en retour. A moi, la petite fille de 23 ans qui se découvrait à peine, qui découvrait ce monde avec méfiance et curiosité.

Ainsi commençait notre histoire, par une longue, longue relation épistolaire. Toujours riche, toujours dense, toujours profonde, toujours plaisante. Je vous racontais mes aventures, vous enchérissiez. C’était drôle. Je prenais plaisir à tout vous dire et vous alimentiez plus encore ma fantaisie.

« Il suffirait de presque rien peut être dix années de moins… »

Quand nous nous sommes rencontrés, quelques années plus tard, c’était fou ! Je rencontrais Waldo, l’artiste international (ne soyez pas modeste, c’est juste la vérité), et déjà mon ami. Il n’était pas question à l’époque que vous soyez autre chose du reste, bien que vous me subjuguiez. J’ai pris une mauvaise tarte aux pommes, et vous un verre de rosé pardi ! Et peut-être bien deux… voire trois. Vous avez fumé une dizaine de cigarettes en trois heures. Vous me faisiez penser à Gainsbourg. En plus beau. Et vous êtes donc resté cet ami intime, un peu plus tendre que ce que j’avais prévu.

Notre écart d’âge et la distance qui nous séparaient étaient pour moi, pour nous, des obstacles insurmontables, qui empêchaient absolument notre histoire d’évoluer vers quelque chose de plus réel. 1200 km et un paquet d’années, tout de même, ce n’est pas rien… Et pourtant… Pourtant un peu plus tard, les planètes se sont alignées, enfin.

« et pour que tu ne t’effarouches, vois, je ne prends que ta bouche »

Nous avons franchi non pas le Rubicon, car ce qui était rouge à ce moment-là, c’était plutôt une autre partie de mon anatomie - oui, j’ai osé, et je vous vois sourire sous cape, ça me plaît de vous voir sourire -, nous avons franchi, disais-je, toutes les montagnes qui se dressaient devant nous. Et nous ne nous sommes plus quittés. Jamais. Pas un seul jour sans nous voir, sans nous entendre.  

Vous avez su me faire grandir, doucement mais sûrement. Vous êtes peu à peu devenu « mon Am’ ». « Mon Am’ », c’est pour le tout que vous représentez à mes yeux : mon ami, mon amant, mon amoureux, mon âme sœur...  Les choses se sont faites doucement, imperceptiblement, mais chaque jour passé renforçait l’intensité de notre relation, et chaque morceau de vous me donnait envie d’être encore plus à vos côtés.

« Sur l’île déserte il faut tout emporter »

Votre voix, vous savez comme j’aime votre voix, grave, suave, déterminée, celle qui a été le déclencheur de tout. Je suis tombée amoureuse de votre voix. Votre façon grinçante de m’appeler « Mademoiselle », cette façon qui me fait comprendre en un mot que l’on passe aux choses sérieuses ou plutôt pas sérieuses, votre voix… je ne sais pas comment je vais m’en passer.  Votre souffle derrière mon oreille… personne ne fait ça mieux que vous… Pardon ? Cessez de râler tout le temps comme ça, je le sais que c’est intime, je n’avais pas l’intention d’en dire plus ! mais non, je n’arrête pas.  Je n’arrête pas, parce que je n’ai pas encore parlé de votre main. Douce et chaude. Cinglante. Qui a fait valser tant de robes, tant de jupes, tant de dentelles, avec rigueur, justesse et justice. « Sévère, mais juste », comme vous dites. Et tendre, si tendre… Vous savez être délicieusement les trois à la fois. Votre main qui en quelques tours de doigts, fabrique tel instrument hors du commun, tel bâillon, tel objet tortueux sorti de votre imaginaire fécond, et plus beau, plus parfait, plus adapté que tout ce qu’on aurait pu trouver dans le commerce. Votre main qui sait écrire et dessiner, pour émoustiller la terre entière. Votre main que vous auriez bien volontiers mise dans la figure de tous les cons et connards qui ont pu vous abuser, ou qui ont simplement commis le crime d’être… Votre main qui est toujours restée logée dans votre poche, ou dans la mienne, parce que tout de même, les baffer tous, « ce ne serait pas convenable » ! Votre main chaude et douce, que ma main à moi, glacée, supporte mal de lâcher même quand il le faut bien…

Toute votre personne force mon admiration. Votre culture infinie, votre esprit, vos coups de gueule, votre amour de la langue, votre loyauté envers les vôtres, votre franchise parfois amère, qui vous donne un crédit incomparable, votre haine pour les cons, vos jeux de mots douteux qui sortent de votre chapeau, au moment où on s’y attend le moins et qui me font marrer - même si parfois hein, bon, je n’en rajoute pas parce que vous êtes mort, mais quand même, parfois…

Vous auriez aimé être riche… je ne connais personne de plus riche que vous. Ca vous fait une belle jambe, je sais… Mais pour nous, vous êtes un trésor inestimable.

« Il y a une question dans je t’aime… il y a je ne vois plus que toi »

De jalousie entre nous, jamais. Nous sommes libres tous deux. Libres mais liés. Liés d’un lien si fort qu’il ne souffre aucun doute, aucune ombre, aucune question, et qui évolue aussi avec les autres. Waldo et ses drôles de dames, c’est chouette, c’est drôle, c’est un tableau complet. Et nous aurons sans doute besoin les unes des autres pour supporter ce sale tour que vous venez de nous jouer (si ! c’est un sale tour ! c’est un très sale tour !).

Mon Ours, mon cœur, mon Am’… Vous me laissez là, toute seule sur le bord de la route… Je vous en veux de cela, parce que j’ai une peur bleue de continuer sans vous. Oui, je vous en veux, et je ne suis pas près de vous pardonner d’être mort ! Je ne sais pas trop comment je vais faire, ni quand, ni avec qui… ok, ok, ça va, ne vous énervez pas ! je vais essayer… je vais essayer de réussir… Mais je ne le ferai qu’en pensant fort à vous, voilà.

Je me souviens qu’une fois, au début de notre histoire, vous m’avez tutoyée, en basculant dans le jeu, en m’appelant par ce prénom fictif que vous n’avez plus jamais utilisé ensuite. Je vous ai dit fermement, sans retenue (pour qui me prenais-je ?!), sans penser que vous auriez pu vous en fâcher, que je préférais garder le vouvoiement réciproque. Il se trouve que l’idée vous plaisait aussi, alors nous avons continué à échanger sur ce mode hors normes, en privé et en public, par tous les temps et en tous lieux, comme un signe ostentatoire de la singularité de notre histoire. Hors normes, comme vous-même vous l’êtes. Les bobines des gens que nous avons pu croiser, qui nous ont vus si proches, et si « distants », qui ne nous ont pas toujours compris - et c’est tant mieux - leurs bobines interloquées nous ont fait bien rigoler. « On les emmerde… ! ». Un jour, par pure provocation, je vous ai tutoyé. Vous m’avez « gentiment » signifié que le vouvoiement ne souffrait que d’une exception. Une seule. Il est temps, je pense, que j’utilise cette « permission exceptionnelle ».

Mon Ours, mon cœur, mon Am’… Je t’aime. Je t’aime, c’est tout.

 

                                                                         Miss Dinguette, votre Fraise.


« Lasse que fussé-je devenue, sans toi la nuit, sans toi le jour ?
Je t’ai connu, tu m’as connue, gloire à Dieu au plus haut des nues »

 

 

27 mars 2021

Waldo, les pissenlits et les racines

 

A tous… Parce que nous avons une triste nouvelle à annoncer aujourd’hui, nous publions ce texte qui sera très bientôt modifié lorsque chacune d’entre nous aura pu coucher sur papier les émotions qui sortent, maladroites et désordonnées, en ce jour où le chagrin fait barrage aux écrits.

Merci de respecter nos mots et de ne pas les diffuser ailleurs, même pour rendre hommage à notre ami.

Fraise, Ellie et Huyana

 

 

Waldo, les pissenlits et les racines

 

Mon ami, mon cher, cher, cher ami,

C’est à vos yeux que je pense maintenant. Foncés.

Des yeux sombres. L’un de la profondeur d’un puit quand vous me jetiez un regard inquisiteur ou amusé, et l’autre de l’opacité de la nuit qui vous englobe à présent… Vous êtes né avec un regard noir à jeter sur tout et tout le monde… L’humanité, la politique, les éditeurs, la santé… Ou moi lorsque j’étais en retard à un rendez-vous ou, bien pire, lorsque je commettais le crime d’arriver chez vous à l’improviste, une bouteille de vin rosé logée au fond de mon sac !

J’aimerais les voir, vos yeux… Les revoir. Juste pour le plaisir d’observer vos prunelles se dilater dans un sourire lorsque, bouteille de rosé trépassée, nous racontions n’importe quoi…

Seulement ce ne sera plus possible, mon ami, puisque vous les avez clos pour l’éternité aujourd’hui.

Et je reste là, orpheline un peu médusée, les yeux secs et le cœur lourd.

Vous êtes mort et notre histoire n’appartient plus qu’à moi… Nous ne pourrons plus la partager. Vous êtes mort. Waldo est mort. Mon Waldo… Mon ami, mon parent, mon confident. Mon, mon, mon… Je m’y attendais, mais l’anticipation n’efface ni la peine que j’en ai, ni le manque qui égratignera mon âme chaque fois où j’aurai envie de vous voir et de vous parler.

 

Vous avez laissé ici la tristesse dont vous ne vouliez plus… Dans le chagrin, les moins à plaindre sont toujours ceux qui, endormis, ne s’occupent plus des autres qui souffrent. Dans votre dernier mail, il y a trois jours, vous m’écriviez : « Quand je pense que plein de gens ont peur de mourir, comment est-ce possible ?... Est-ce qu'on doit craindre de s'endormir ?... Non, bien sûr, c'est même un bien-être rare...
Tout cela est tellement stupide, finalement, qu'on comprend pourquoi quelques rusés escrocs ont inventé les religions, et tous les bobards sur la vie au paradis ou en enfer... Vous m'imaginez, en liquette blanche, vautré sur un nuage, à mater le petit cul des anges que je ne pourrais même pas fesser ?... On appelle ça le bonheur ?... Ou en enfer, à me faire sodomiser par des diables lubriques ?... Vaut mieux pas, vous allez encore vous gausser. »

Je vous ai répondu que ces descriptions donnaient envie d’y croire, à l’enfer… Surtout pour la description des turpitudes qui attendraient vos sphincters… Ce serait rigolo.

Ceci dit, la religion pourrait être plus amusante que cela, et, puisque vous n’avez pas la possibilité de râler, je vous propose ici, et pour les lecteurs de votre blog que vous m’avez laissé, un enterrement dans les plus stricts principes religieux ! C’est bien fait pour vous !

 

 

On va tâcher de trouver l’église qui convient d’un point de vue architectural

Image : www.koreus.com

 

 

 

Et voici ma tenue pour l’enterrement… Dommage que vous ne puissiez la voir…

 

Je divague mon ami… Et mes souhaits de rites religieux n’ont d’autres espoirs que de vous entendre râler. Je vous imagine pester de votre voix rocailleuse contre le moindre éloge ou la moindre attention post-mortem.

 

Tous les deux, nous cultivions le principe de nous dire la vérité. Cash. Toujours.

—     Je vais mourir.

—     Je sais. Le médecin vous donne combien de temps ?

—     Avec ma santé, et comme je refuse l’opération ? Moins d’un an.

—     Comme ça au moins vous savez. Et… Ça vous fait quoi ?

—     Honnêtement ? Je m’en fous. Ou plutôt, ça me va bien. J’en ai marre.

—     Ah ouais. Je comprends…

—     Et comme ça, je me prépare à mourir.

—     Oui, moi aussi, je me prépare à ce que vous mourriez. Ceci dit, je ne suis pas sûre que vous vous en foutiez. Parfois ça vous inquiète un peu. Je le vois.

—     Ce qu’il faut que vous compreniez, c’est que pour moi, c’est inédit. C’est la première fois que je dois me préparer à ça.

—     La bonne blague ! Parce que les autres futurs trépassés, ils ont l’habitude, sans doute !

—     Ça suffit ! Taisez-vous ou ça va mal finir. Je ne suis pas encore mort et ma main fonctionne toujours très bien.

Nous n’étions pas toujours d’accord, mais cela ne percutait pas la base solide de notre relation. Je vous aimais, vous le saviez. Vous m’aimiez, je le sais.

Je venais chez vous donc, à l’improviste ou pas. Vous râliez sur mon heure d’arrivée ou de départ (et de préférence les deux), et puis nous discutions des heures, en éclusant sec. La discussion était toujours intéressante, puisque totalement libre. Je vous racontais tout. Vous auriez fait un excellent psy, mon ami. Vous avez raté votre vocation. La connaissance des relations hommes-femmes, et la désillusion que vous aviez de vos semblables n’ont jamais entamé vos capacités d’écoute. Vous pouviez tout entendre, donner votre avis en écoutant des positions différentes de la vôtre.

Vos amis et amies l’étaient pour longtemps. Sélectionnés, choisis, élus, ils n’étaient pas nombreux car vous détestiez les collectionneurs. Je suis votre « dernière » amie. La plus récente. Presque 10 ans. Je me souviens que vous vous étiez imaginé pour on ne sait trop quelle raison que nous aurions des affinités intellectuelles et vous m’aviez invitée à déjeuner. Votre intuition semblant juste, nous sommes restés en contact, et, quels que soient les claques de la vie, vous m’avez toujours apporté votre épaule et votre oreille… Que vais-je faire sans elles ? Je vous imagine me dire en riant :

—     Venez les découper en conservez les dans du formol !

 

Mon ami… Je sais la chance que j’ai eu de vous avoir dans ma vie.

Waldo aux 1000 existences et aux 1000 pseudos. Vous avez touché à tout dans le domaine artistique : dessin, romans, photo, cinéma…

Les dessins de Waldo, tous ceux qui passent ici les ont déjà appréciés, mais vos domaines de prédilection étaient tellement plus larges. Vous avez tout fait. Avec talent la plupart du temps, mais sans reconnaissance. Le constat désabusé était clair. Vous le disiez régulièrement :

—     Je n’ai pas eu de chance. Sauf avec les femmes.

—     J’ai vu ça. Ainsi vous connaissez Brigitte Lahaie ?

—     C’était uniquement professionnel !

 

 

« C’est collector », disiez-vous à propos de cette photo dans laquelle vous jouiez Dracula en 1970… Tellement collector que je vous reconnais bien peu.

 

 

 

Passionné de fantastique, vous avez mené une vie professionnelle de série B, qui attirait encore les amateurs du genre. De temps à autre surgissait un intéressé ravi de pouvoir vous interviewer, vous, survivant d’un passé cinématographique disparu. Mais cela ne vous amusait plus, comme vous le disiez régulièrement, l’époque où vous aviez encore envie de créer était finie depuis longtemps. Vous ne regrettiez rien, et, si la vie (comme une salope) vous avait obligé à recommencer à l’insu total de votre plein gré, vous auriez réitéré de même… Sauf peut-être sur un point :

—     J’aurais voulu être riche, et ça n’a jamais été le cas.

—     Dans ce cas, laissez-moi payer le resto !

—     Pas du tout. Je conserve ce dernier plaisir de vivre au-dessus de mes moyens !

Vous aviez cette élégance rare de ne vouloir rien demander à personne, et, lorsque vous m’invitiez, je savais que c’était au détriment d’autre chose.

Ça vous donnait une classe folle, bien au-delà du fait que notre amitié n’avait aucune base vénale.

 

Je ne réalise pas bien mon ami… J’écris sans larmes comme si les mots que j’ai tapés il y a quelques minutes n’arrivaient pas encore réellement à ma conscience… « Waldo est mort »… Mais qu’est-ce que cela signifie ? J’ai du coton dans la tête, tout est surréaliste… Je suis en train de vous parler pour savoir si le texte vous convient. Vous demanderais-je, comme souvent, de corriger les fautes d’orthographe que je fais ? 

Comment vais-je faire si vous n’êtes plus là ? Comment allons-nous faire ? De Belgique, de France ou d’Espagne, d’autres que moi restent assommés face à votre départ…

Je ne peux rien changer à cela, juste accepter… Donnez-moi un peu de temps pour cela. Un coin de ma mémoire deviendra sûrement le musée de notre histoire finie. Je vous y vois assis dans votre chaise de bureau, à deviser de tout, et surtout de n’importe quoi. Restez avec moi… Au moins dans ma tête.

 

Je vous aime,

 

Huyana

22 mai 2020

Fessées et Bisous

En batifolant sur Pinterest, je suis tombé sur cette photo. Vous savez comment ça se passe sur ce site : une image en ouvre six douzaines d'autres, et un très beau crocodile - alors que vous cherchiez un décor de l'époque victorienne en couleur - vous amène vite à trouver un homme politique Guatémaltèque en noir et blanc, ce qui, me direz-vous, n'est pas si éloigné, mais quand même.

Donc, je faisais une recherche sur le réalisateur Tod Browning, immortel auteur de « Freaks » et du « Dracula » avec Bela Lugosi, lorsque cette image m'attire l’œil. ( Le droit, celui qui possède un cristallin en plastique bien plus efficace que le vrai. )

 

Montage - Copie

Au premier abord, il s'agit d'une photo ancienne, années 1900 ou un peu moins. Trois pépés rustiques observent un quatrième larron, qui... C'est là que quelque chose ne va plus !... Le barbu, muni d'une large bande de ce qui peut être du cuir, le barbu, disais-je, est en train de fouetter les fesses nues d'une jeune fille ou d'une jeune femme, penchée sur une sorte de bâti triangulaire en planches.

 - Et alors ?... Pourra-t-on objecter, ce genre de punition publique pouvait très bien avoir lieu dans des campagnes profondes, ou des régions sauvages d'on ne sait quel pays... Le barbu est un mari cocu qui punit sa femme infidèle, ou encore, un père sévère qui corrige sa fille qui s'est méconduite avec un garçon...

Oui, mais non !... Avec un peu d'attention, on décèle le fake, le trucage, le montage, la supercherie !... 

 

Montage détail

D'abord, le visage de la fille ( joli ) ne semble pas coller à l'époque, et moins encore sa coiffure, un casque de cheveux courts. Je ne dis pas du tout que les filles étaient moches voici 150 ans, mais selon les époques, les traits des visages changent beaucoup. Ensuite, la punie porte des bas à grosses rayures, mais on voit ses pieds - son pied, plutôt – nu. Il semble aussi d'une pointure peu en rapport avec les proportions de la donzelle, ce pied. Et puis les deux rayures noires du bas, qui n'épousent absolument pas la rondeur de la cuisse, révèlent le tripotage... 

 

Rectifié

Il suffisait de rectifier l'image comme ceci. A peine cinq minutes de toshop...

Et finalement, deux motifs rigoureusement semblables ( bien qu'inversés ) dans le feuillage qui couronne l'image, révèlent l'emploi du tampon de duplication, afin d'élargir les frondaisons... Pourquoi ?... On le verra plus loin.

Ce qui aide à la crédibilité de l'image, c'est le flou, dont notre « faussaire » a su tirer parti. La photo de base n'est pas très nette, la rajoute est à l'unisson. Mais pourquoi diable n'a-t-il pas rectifié les rayures du bas, alors qu'il l'a fait pour la lisière, qui est fort justement arrondie ?... Le vrai mystère qui reste, c'est celui-là !... 

La réalité est beaucoup moins sexy, et j'ai trouvé - sans grandes difficultés - la photo originale :

 

Clarence Patty Hoyt 1 

 "Spanking machine"... Les Ricains sont vraiment des obsédés de la chose !... En l'occurence, il ne s'agit pas d'une machine, mais d'une espèce de support, pour amener le cul du condamné à bonne hauteur... Et la "machine", c'est le barbu lui-même, également inventeur de ce si ingénieux dispositif !... Il s'agit donc de M. Clarence Patee Hoyt. Et la chose se passe dans la prison de Canon City. ( Je ne sais pas où ça se trouve, et je m'en... )

 

Clarence Patty Hoyt 2

Il est tellement fier de lui qu'il pose sous plusieurs angles... Le pénitent, bien sûr, est un black.

 

Pour en revenir à notre trucador, on constate qu'il a fait tout un boulot... Pour des raisons qui sont les siennes, il a fait disparaître le mur de droite, qu'il a remplacé par de l'espace. Et les sortes de barrières qui se situent à gauche sur la photo originale, il les a reproduites à droite. Mais sur sa version, cette portion gauche du décor est coupée... Il a aussi transformé la muraille du fond en une sorte de colline rocheuse, et étendu le feuillage de l'arbre.

C'était pas mal joué, mais pas crédible longtemps. Peut mieux faire... Ou pas.

 Un mot encore sur les machine à fesser, qui semblaient une punition courante dans les prisons américaines de ces époques - là :

 

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Etonnant, non ?... Mais là, c'est vraiment une machine. Faut juste tourner la manivelle !...

 

Et dans un but moins judiciaire, nous avons aussi celle-ci, dont le texte de présentation vaut son pesant de caramel mou :

 

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Le type est masqué, on ne sait pas pourquoi... Il imagine mieux maman, peut-être... 

 

Traduction :

 

"Avec cette machine, le candidat ne peut pas botter son propre pantalon en le portant, mais il peut le faire fesser là où sa mère avait l'habitude d'appliquer la semelle de sa pantoufle, en testant simplement sa force. La position dans laquelle il se met lui-même provoque une petite tension dans l'assise de son pantalon, ce qui n'est pas répréhensible, car il tire vers le haut tout le mou quand il tire sur les poignées.

Juste au moment où il commence à soulever des objets, une gâchette est automatiquement relâchée, ce qui fait que la palette de fessée se met en place et le frappe sur le kazabo, tout en faisant exploser une cartouche vierge de calibre 32 avec un fort rapport. Ce n'est pas tout ; il y a aussi un accessoire électrique dissimulé sous la plate-forme de la machine qui allume un bon courant électrique en même temps que la pagaie frappe son pantalon.

Voir les suggestions d'introduction, page XIX dans le pack de catalogue.

De grandes améliorations ont été apportées aux parties électriques de sa machine.

Nous utilisons maintenant une bobine spéciale avec des piles sèches, ce qui est presque impossible à mettre hors service. Chaque machine est garantie pour donner à un dieu un fort courant électrique, et ne sera pas hors service, sauf pour le remplacement."

 

La traduction est assez littérale, mais très exacte. Et c'est complètement dingo !... Le type prend un coup sur le cul, et dans le même temps, il se tape une décharge électrique et déclenche un véritable coup de feu, avec une cartouche à blanc calibre 32 !... 

Ce n'est pas vraiment l'idée que je me fais d'une fessée, mais tous les ( mauvais ) goûts sont dans la nature !...

 

 Bon, puisque je suis dans les fakes et dans le noir et blanc, ça me rappelle une photo que j'ai publiée voici des années, et dans je ne sais plus quel sujet. Pour mémoire :

 

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 James Dean et Marlon Brando, visiblement très proches...

 

C'est très bien fait, et bien que nos deux lascars aient été plutôt bi, je n'ai jamais cru à la véracité de cette photo. 
Et au fil du temps, j'ai trouvé les documents qui démontrent la supercherie...

 

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Voici la photo originale, Marlon et son chat. Je ne connais pas le sexe du chat.

 

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 Et James embrasse - plus logiquement - Julie Harris, dans le film d' Elia Kazan "A l'Est d'Eden".

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Aaaah, mais faudrait pas croire !... Il roulait aussi des patins à Marilyn Monroë !... 

 

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...Pendant que cette garce jouait Sapho avec Audrey Hepburn !... 

 

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Allons, c'est du flan, tout ça !... Marilyn offrait ses lèvres à son époux, Joe di Maggio...

 

Bref, le web, c'est passionnant, mais il faut faire très attention avant de gober tout ce qu' on nous y montre. Certains trucages sont beaucoup plus crédibles que la spanking machine de C.P. Hoyt... 

 

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7 mai 2020

Pas Sage...

La confinitude prédispose à se pencher sur le passé. Ou à se projeter dans l'avenir, d'ailleurs, pourquoi pas ?...  En fait, ça prédispose à faire n'importe quoi pour éviter de trop s'emmerder. Donc, récemment, je mettais un peu d'ordre dans mes dossiers d'images, et je suis tombé sur des photos de ma dernière escapade dans le Sud.
 Avec la môme Fraise, nous avons passé une journée en Avignon. Je n'y avais jamais mis les pieds, j'ai adoré !... La vieille ville, naturellement. Je ne vais que dans les vieilles villes, c'est mon truc !...
Mais bon, je ne vais pas vous faire le coup des photos de vacances, hein !... C'est juste une vielle boutique, au détour d'une vieille petite rue bordée de vieux platanes, dont l'enseigne attira mes regards. Je ne pouvais pas rater ça...

 

Les Pas Sages

22 avril 2020

Le Docteur W Répond à Vos Questions

  

Octobre 2041

 Chers humaines, chers amies,

 Vous toutes qui avez survécu, et qui subsistez, là, terrées à domicile, cachées au fond d’appartements si petits qu’on ne peut comprendre comment vous y êtes un jour entrées, il me faut vous parler. Vite. La fin du Monde est proche. Je le sais, sans aucune erreur possible. Vous êtes encore vivantes, et si vous voulez le rester, je vous engage plus que vivement à lire ma lettre avant, d’ensuite agir en conséquence.

 Je me dois au préalable de me présenter. Mon nom est Waldo, et je suis un humaniste spécialisé en anatomie-physiologie féminine. Il y a longtemps, vers 2018, j’avais choisi de prendre une retraite bien méritée après une vie entière consacrée à l’étude des muscles glutéaux et de la zone coxo-fémorale féminine. 

Puisqu’on en est à parler d’un temps que les moins de 20 ans etc., etc… Souvenez-vous à présent, pour les plus anciennes d’entre vous, ou rappelez-vous de ce que vous ont racontés vos parents sur ce qu’était le Monde en l’année 2019. A l’époque, plus de sept milliards d’individus vivaient et grouillaient à la surface du globe.

A cette même époque apparut le virus qui eut comme effet immédiat d’obliger l’humanité survivante à se cacher aussi profondément qu’un plug entre les fesses d’un sumo.

Ce fut à l’époque, paradoxalement, que je ressuscitai. Croyez-le ou pas, le corona eut sur moi l’effet inverse que sur le reste de la population, et là où j’avais délaissé si longtemps mes lecteurs (et surtout lectrices), je me remis à poster des billets humoristiques à destination du tout-venant. Très vite, les quelques millions d’humains survivants se prirent au jeu, et le loisir le plus prisé de la population confinée fut de venir se distraire un peu de mes billets pluriquotidiens.

Pour une raison étrange, liée sans doute aux expériences douloureuses vécues par l’humanité, mes apparitions sur ce blog ne furent rapidement plus célébrées avec l’enthousiasme et la liesse auxquels j’aurais raisonnablement pu m’attendre. Cela reste un élément de surprise pour moi! Comment donc ? Que firent les hommes ? Au lieu de se précipiter avec enthousiasme vers mes écrits, en étant convaincus de leur bienveillance et de la richesse qu’ils pouvaient apporter en ces périodes troubles, ils estimèrent tout-à-coup que je participais à l’extinction massive de l’humanité. J’en reste stupéfait : est-ce une manière de célébrer le retour du père prodigue que de l’accueillir une hache ou un couteau à la main en guise de cadeau de bienvenue ?

Oooh, je sais bien : On a dit beaucoup de choses atroces sur moi, notamment que je monopolisais à mon seul profit les rares femelles humaines survivantes. On prétend que, me servant de mon aura de bloggeur pour les attirer, les fesses de beaucoup furent sauvagement lacérées par mes soins. Sachez-le : on a très largement exagéré d’innocents événements qui firent bien moins de victimes que les livres d’Histoire veulent le faire croire. J’aimerais d’ailleurs que ces légendes prennent fin… Les événements des dernières décennies ont déjà été suffisamment tristes pour l’humanité. Il n’est vraiment pas nécessaire de remplir la tête des petites humaines survivantes de ce genre de contes sordides et noirs qui ne peuvent que leur donner des cauchemars !

 Je ne suis cependant pas rancunier, et mon cœur saigne en songeant à l’humanité repliée dans tout ce que la planète compte de grottes, de parkings souterrains, de galeries, de métros… se nourrissant de boites de conserves périmées qui donnent le botulisme et la fesse molle... C’est abominable ! Est-ce là une existence tolérable ? Je vous le demande, mes amies, mes sœurs, sont-ce là des conditions acceptables de vie pour un peuple qui a un jour conquis la lune ? Est-il possible que les inventeurs du martinet, de la culotte fendue, ou des menottes aient à se terrer sous terre comme des cloportes ???

 Le but de ma lettre est donc celui-ci : je vous annonce la découverte officielle par moi-même d’un vaccin efficace contre le covid19. Pour des raisons non encore élucidées, ce traitement ne fonctionne que chez les femmes. Elles sont donc seules actuellement à pouvoir en profiter.

La procédure à suivre pour en bénéficier est simple mais incontournable : vous pouvez me contacter pour obtenir l’adresse du lieu où j’opère. Pour y venir, je vous demande d’ôter la culotte que vous portez. Ceci est uniquement à objectif sanitaire (j’en vois venir qui vont encore me coller une réputation abjecte !). Vous glissez la dite culotte sur vos oreilles pour vous en faire un masque qui vous évitera ainsi toute contamination préalable au vaccin. Et, d’une paire deux coups, vous êtes ainsi correctement vêtue pour l’injection. Vous arriverez ensuite dans la salle médicale. Afin de gagner du temps, je vous demande de vous positionner à genoux, croupe tournée et levée vers le centre la pièce afin d’exposer la partie charnue sur laquelle je pourrai officier.

L’injection est assez douloureuse et s’effectue en plusieurs temps. Vous risquez donc, j’en suis navré, de ressentir durant un temps appréciable, l’administration du traitement. Ne craignez-rien, laissez-vous faire. Votre santé, et mon sentiment personnel du devoir accompli sont à ce prix.

 

 Votre dévoué,

Docteur Waldo

 

 

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 ===============

 

Chacun aura compris que je ne suis nullement l'auteur de cette lettre. 
C'est curieux comme, au fil du temps, des habituées de ce blog - des amies - ont aimé me faire parler.
Je me souviens d'Aquarelle, qui me mettait en scène dans des vidéos foldingues dont elle avait le secret, je me souviens d' Ula Oups, d'autres encore, sans doute...
Et puis il y a eu Huyana... Huyana, qui ne m'a pas ménagé dans ses représentations, voici quelques temps !... Elle récidive.

Inspirée par l' actuelle pandémie, elle m'a adressé cette science-friction, que je publie volontiers, mais à ses risques et périls, si le propos s'avérait désobligeant à mon égard...

W.

 

 

13 avril 2020

Vive Le CUL !...

Y'a pas à dire - donc je le dis - le cul est à la mode. On ne le cache plus, on ne le camoufle plus, on ne fait plus semblant de le cacher en le montrant quand même, non, on le montre, on l'exhibe, on le glorifie, on l'admire, on le vénère !...
Depuis que Kim Kardashian a fait assurer son hypertrophie sous-lombaire pour je ne sais combien de milliers de dollars...

 

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Et un petit coup de Toshop pour affiner - exagérément - la taille...

 

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Et avec sa soeur, qui a le même cul... 

 

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Et sur des photos non retouchées, désolé, c'est nettement moins esthétique...

 

... toutes les dames se tordent le cou pour l'admirer dans la psyché ( pas Kim, leur cul ), en rêvant d'avoir le même.
Certes, elles ont toujours fait ça, mais aujourd'hui, on se doit de le montrer... Les articles dans la presse féminine ou sur les sites fleurissent, du genre : "comment avoir des belles fesses", ou en langage plus cru... Il faut le jeter à la face du monde !... Et pour ça, entre autres, il y a les selfies... Ça pullule, les selfies !...

 

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Ça, ok, c'est un joli cul, à échelle humaine...

 

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Là, s'il n'y a pas de retouche, c'est limite inquiétant... 

 

Et puis il y a la danse, le sterk, la danse du cul, parfaitement avouée, assumée, et même enseignée sur you tube !... Tout le monde crie : Vive le cul !... On ne va pas s'en plaindre, ma foi.

Par voie de conséquence, la fessée pointe ses claquements, mais encore timidement, et - surtout - très connement, ce qui n'est pas nouveau, mais ça ne s'améliore pas vraiment.  Ceux ( et celles ) qui en parlent n'ont jamais pratiqué, ni de loin, ni surtout de près, mais s'étendent sur le sujet comme des experts, ou mieux, comme des psycho-quelque chose, puisqu'on sait bien, depuis les lamentables nuances du sieur Grey, que les gens qui aiment ça sont des malades de cette matière qui, elle aussi, est grise. Sur ce point précis, rien n'a vraiment changé... Mais le mot, lui, commence à se retrouver partout, et dans les domaines les plus divers, voire les plus incongrus. Il faut croire que le vocable FESSEE fait vendre... 

 Voici une nouvelle bière. "La punition houblonnée"...

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On constate que l'image cible des personnages d'une autre époque. Et que c'est monsieur qui est fessé,
malgré sa calvitie et sa couronne de cheveux gris qui attestent de son âge.
Madame ( son épouse ? ) Est nettement plus jeune.
L'illustration se veut gentiment gauloise, avec un zeste d'humour pour désamorcer ce qu'elle pourrait avoir d'érotique...

Fessee 

"La seule que vous allez aimer prendre", je laisse ce slogan à leurs publicitaires !...
J'en connais qui préfèrent nettement une bonne déculottée à un jus de légumes !...

 

Focus 

En voyant cet autre mixture de la marque, on peut se demander pourquoi c'est le flacon vert qui s'appelle "La Fessée",
et pas le rouge sombre, nettement plus évocateur...

 

Mais pourquoi diable baptiser "fessée" une bière ou un jus de légumes ?... Si ce n'est, comme je l'écrivais plus haut, parce que le mot va interpeller.

 

 

Dans le domaine du vin...

 

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Du vin rouge, quand même !... Et pas d'chez nous...

 

Ou des alcools...

 

Gin fessée

  

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L'image est moche. On observe qu'à nouveau, c'est un homme qui est fessé... Complètement nu, 
et sans la distanciation de l'humour.

"Aussi fougueuse qu'une fessée de Miss Gin de San Francisco, cette édition limitée Spirit est un délice . C'est un mélange bien discipliné de plantes médicinales. Besoin de tonique ? Penchez-vous sur les genoux de Miss Gin !"

Au moins, c'est clair, il n'y a pas de sous-entendus !...
Je ne sais pas qui est Miss Gin de Frisco, je ne suis pas du coin...
Mais la fessée est encore très ancrée dans les moeurs américaines.

 

Sur le plan de l'art décoratif, ça marche aussi :

 

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Voyez comme cette jolie reproduction d'une peinture de Norman Rockwell donnerait bien
dans votre petit intérieur cosy... 

 

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Une maman qui apprend dans un manuel d'éducation comment fesser son garnement avec une brosse à cheveux... 

 

Nous avons aussi en magasin cette charmante illustration de Katherine Richardson Wireman :

 

Katherine Richardson Wireman

 La fessée d'un écolier, puni devant tout le quartier... Il a bien de la chance de ne pas s'être fait déculotter, is'nt it ?... 

 

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 En bonne place dans votre chambre, ça fait une touche de fraîcheur...

 

Et les accessoires de cuisine...

 

Mug

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 Ici, on ne finasse pas, la fessée, c'est au martinet !...

 

Et les divers accessoires... 

 

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 Vous vous promenez avec un sac comme ça, vous ?... 

 

T-shirt

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A mon avis, c'est parti pour durer... Je ne sais pas ce qu'il en sortira, mais la fessée est partout !... 

 

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Et non, elle n'est pas morte !... 

 

 PS :

Pour illustrer ma réponse à Desdémone dans les com's du post précédent :

 

menottes culotte

 Vous voyez ?... La clé est bien accessible !...

 

10 avril 2020

HELLO, HAPPY CONFINED !...

 

 

Salut mes p'tits loups !...


En ce mortel printemps - tant à cause du corona que de l'ennui du confinement -, j'ai cru de mon devoir de participer à l'effort d'entraide National, en pointant mon blaze par ici, après bientôt deux ans de retraite. 
Pour y faire quoi ? Diront les ronchons. Eh bien... Pour vous apporter un peu de lubriques distractions, pour vous esbaudir par mon humour ravageur, et pour aérer un peu les locaux du waldoblog, ça flaire le renfermé !... Faut juste espérer que le virus ne se balade pas dans l'atmosphère, parce que sinon, vous le ramassez en ouvrant votre fenêtre au cinquième étage... Mais plus besoin de confinement, alors !...
Bref, entrons dans le vif des sujets, comme disait Henri le troisième.

Je n'ai rien préparé. C'est juste une reprise de contact. Je vais voir ce que j'ai dans le garde-manger. Allah A la bonne franquette, hein, nous sommes entre nous.

menottes culotte

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici une image rare, d'un sadisme insoutenable !... La pauvrette doit rester accrochée à son arbuste, ou se retrouver cul nu dans les bois... C'est cornélien. Maiiis... Que repérai-je de mon oeil acéré ?... Juste là, à gauche, il s'agit bien d'une clé de menottes, sapristi !... Que signifie ?... Si la demoiselle peut se libérer aussi facilement, où est l'intérêt ?... Voilà une photo qui perd soudain 95% de son attrait... Reste juste l'idée, qui m'avait plu. Sans la clé.

 

Tiens, puisqu'on est dans le bondage - ou presque -, voici une brillante démonstration de shibari, par le maître Akira Naka : 

 

Akira Naka

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ah, vous n'aimez pas les navets ?... En tout cas, ça prouve que les fils du Soleil Levant peuvent avoir un certain humour... Ou qu'ils sont tellement obsédés qu' ils ligotent n'importe quoi !...

 

Bon, je suis sûr que vous allez préférer la photo suivante, tout aussi japonaise, mais plus classique :

 

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 Plus pulpeuse que le navet, je vous le concède !...

 

 Il y a aussi des grands du bondage en dehors des Japonais ; entre autres, le Français Amaury Grisel, qui fait de fort belles choses :

 

Amaury Grisel 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'adore la bougie accrochée au dispositif !... Et la corde qui écarte la culotte à l'endroit adéquat...

 

Amaury Grisel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 On m'a souvent demandé si je n'avais pas l'une ou l'autre Lilipute en réserve, et je suis tombé sur celle-ci.

Je l'avais réalisée à la demande d'une dame qui se disait mon amie, 
et qui en voulait l'exclusivité. Comme il y a de cela plus d' une dizaine d'années - et que cette grrrande amie ne m'a pas donné la moindre nouvelle depuis - je m'estime parfaitement en droit de révéler cette image aux foules ébahies. Et que le cul lui pèle, à cette gourde.

 

Lili bondage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  Mais je ne me souviens pas si je l'avais déjà publiée. Vous me direz. 

 

Je ne sais pas pourquoi je me suis ainsi lancé dans la cordelette de chanvre, mais fermons le sujet avec une image assez extrême : 

Bond vert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

...Et sous une montgolfière, ma foi, ça aurait de la gueule !...

 

     Sans transition, comme on dit à la tévé, j'ai récemment découvert que j'avais illustré des bouquins vendus sur Amazon... 

 

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En évitant soigneusement la signature, comme toujours, des fois que j'intenterais un procès international !... 

   

Spankink (90)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

 Heureusement, j'ai d'autres surprises, plus agréables : un Teuton du nom de Hans Hansen, me consacre une galerie de presque 300 dessins ...                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    
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      Des images vues près de 3000 fois, à l'époque où j'ai fait ces captures. Ce qu'il y a comme pervers sur le net, c'est effrayant !...                                                                                                                 

  'est la Karencita qui m'a signalé cette galerie. Maintenant que son "Azotainas Eroticas" n'existe plus ( qui présentait 600 dessins de votre serviteur ) c'est sans doute ces pages qui contiennent le plus de mes illustrations.

Voici l'adresse au cas ou :    https://www.imagefap.com/pictures/3099926/BDSM-Drawings-Waldo-the-romantic-Master       

"The Romantic Master", c'est moi, oui, ça dérange quelqu'un ?...   

Je vais arrêter ici ce billet. Oui, je sais, pas la peine de râler !... J'avais encore beaucoup de choses à vous dire et à vous montrer, mais j'ai des problèmes techniques incompréhensibles avec l'éditeur du blog, qui compliquent considérablement la mise en page. Pour m'encourager à reprendre quelques activités, ça tombe plus que mal !... J'essaie de régler ça et je reviens vous voir.

W.                                                                               

                                                

22 mai 2018

Georges TOPFER

 

Comme Carlo / Charleno, dont j'ai parlé ici en détail, son contemporain Georges Topfer est un illustrateur prolifique dans le  genre  qui nous intéresse. Comme Carlo, d'ailleurs, on ne sait pratiquement rien de lui. Topfer est-il son vrai nom ?... En tout cas, aucune recherche à ce patronyme ne donne de résultats.
Ce que je puis dire, c'est qu'il a publié abondamment pour les classiques éditions "des Orties Blanches", de la "Librairie Artistique et Parisienne" de la   " Librairie Franco-Anglaise " bref, dans les pages consacrées par l'éditeur Jean Fort à la fessée, à la flagellation, au fétichisme, qui fleurirent, en gros, de 1910 à 1930, un peu avant et un peu après. J'espère que vous appréciez la précision de mon exposé. Les amateurs se reporteront avec profit aux billets que j'ai consacrés à Carlo, Jim Black / Laffnet, et Louis Malteste.

Gerges Topfer, c'est sûr, dessine aussi sous le pseudo de Gaston Smit, et probablement sous celui de James Barclay, mais je manque de dessins de ce dernier pour me faire une idée précise. Certains lui attribuent en sus les illustrations de Lewis Bald, mais il suffit de voir celles-ci pour comprendre qu'il ne s'agit vraiment pas du même artiste.
Si l'on compare les signatures, G. Topfer et G. Smit sont assez proches ; elles commencent toutes deux par un G. Et le T. De Topfer évoque souvent  celui de Smit...

 

Topfer sign

Smit sign

Suzette Barclay - Copie

L'image et crapuleusement mauvaise, je vous le concède, mais je n'en ai pas de plus lisible...

 

La signature de J. Barclay rappelle celle de Topfer par l'inclinaison et le souligné net et droit, comme tiré à la règle. Celle de Smit n'a pas le paraphe, mais le G, et la même inclinaison ascendante.
Et puis, naturellement, les dessins, qui semblent bien exécutés par la même main, malgré des écarts de style ou de qualité assez fréquents, ce qui est normal sur une production aussi fournie et s'étalant sur des années.

G_Topfer_Dolly

Topfer (1)

Georges Topfer

Topfer (8)

Sourcils froncés, l'air sévère, petite moustache tombante, on retrouve régulièrement ce style de bobine chez Topfer / Smit...

 

Topfer (4)

La jambe gauche passée au - dessus de la taille de la demoiselle, que voilà une façon acrobatique de maîtriser une punie !... A la limite du faisable, dans la vraie vie...

 

Topfer (9)

Topfer (10)

Topfer (21)

A l'arrière - plan, on aperçoit une "indigène", comme l'on disait alors, un long martinet à la main. On peut supposer que la scène se passe dans nos ex - colonies africaines, ce temps béni pour Michel Sardou... Il pourrait s'agir d' "Esclaves Modernes ", de Jean de Virgans, mais je ne garantis rien.

 

s-l1600

Un beau dessin en couleurs de Topfer, qui illustre un ouvrage de James Lovebirch ( ! ) intitulé : " Au Bon Vieux Temps "...


Généralement, les images en trichromie étaient réservées aux couvertures et frontispices, pour des raisons d'économie. Le noir en plus des trois fondamentales augmente substantiellement le prix de revient du bouquin...

 

La-Villa-des-Bouleaux--Smit

Voici donc une couverture de Gaston Smit...

 

La Villa des Bouleaux

...Mais, en scrutant attentivement cette belle illustration intérieure, on remarque que la signature est celle de Topfer !...


Il semble, pour ce que j'ai pu voir, que les couvertures sont souvent signées Smit plutôt que Topfer, mais je n'ai certes pas tout vu de cette riche production.

 

Gaston Smit (6)

Et si un doute subsistait encore, la physionomie du monsieur au martinet nous rappellerait aussitôt les tronches renfrognées des fesseurs de Topfer !...

 

Gaston Smit (13)

 

Ci - dessous, quatre illustrations pour " Petite Dactylo ", de Sadie Blackeyes, pseudo de Pierre Mac Orlan, alias Pierre Dumarchey ( son véritable nom. )

 

Gaston Smit (10)

Gaston_Smit_Petite_Dactylo_

Petite dactylo Smit

Petite dactylo

Il s'agit forcément d'une réédition ( et il y en eut d'autres ) puisque, des années plus tôt, les illustrations de ce même roman étaient signées du grand Louis Malteste.

 

Gaston Smit (3)

Le prolifique Aimé Van Rod switche allègrement, illustré sans états d'âme par Topfer / Smit...


En fait, il est probable, comme pour Jean de la Beuque, que Van Rod est un pseudo commun à plusieurs auteurs.
Ici, donc, on fouette et on soumet des messieurs...

 

Topfer (7)

aime van rod 1

Topfer (15)

 

Les ouvrages comportent souvent des dessins au trait, des ornements, bandeaux et culs-de-lampes. Ce sont donc là des exécutions classiques, à la plume. Le style de Topfer varie très logiquement dans cet exercice, par rapport aux lavis, eaux - fortes et aquarelles, qui composent l'essentiel des illustrations.

 

Topf (4)

Topf (2)

Topf (3)

Topf (4)

Topf (1)

Je termine sur cette remarquable série, une vraie BD !... Je ne connais pas le titre du bouquin, je sais seulement qu'il comporte le mot  "Fustigation"...

 

Aaah !... Et Barclay, dans tout ça ?... J'allais l'oublier... J'ai très peu de choses sur lui.

 

Suzette Barclay

Mémoires d'Une Fouettée- Barclay

Voici deux couvertures signées James Barclay - simplement JB sur le second dessin. "
" Les Mémoires d'une Fouettée " de James Lovebirch, et " Les Cinq Fessées de Suzette ", de l'incontournable Aimé Van Rod.

 

PS : Il est très difficile de s'y retrouver dans tous ces ouvrages cuisants, et si, d'aventure, un lecteur du blog a des lumières sur tout ceci, c'est avec plaisir que je complèterai le sujet.
Merci d'avance !...

W.

 

 Voilà qui est fait : l'ami François Fabien me signale qu'il s'agit de " Fustigations Vécues ", de Jean de Villiot. ( Ce dernier est également le pseudo commun de plusieurs auteurs... )
Merci, François !...

 

 

 

 

 

 

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