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19 juin 2010

Les Fessées de Maribel 1 et 2

C'est un sujet très étonnant que je vous présente ici.

J'insiste sur le fait que ces documents sont authentiques; rien à voir avec les mises en scènes que nous connaissons tous sur Internet, et cela se passait bien longtemps avant qu'existât Internet !...

Il s'agit de photographies représentant une jeune femme fessée, fouettée, exhibée dans diverses postures « honteuses » par son amant, son « maître » pourrait-on dire dans l’univers SM.
Les photos sont collées sur une simple feuille de papier A4 où l'on commente l'image, et c'est la dame elle-même qui écrit ces commentaires…
Le texte est dactylographié à l'aide d'une machine vétuste à la qualité de frappe aléatoire, et les photos datent probablement des années 1960.
L'action se situe quelque part en Espagne.

Il y a beaucoup de zones d'ombre dans cette histoire, mais voici ce que j'en sais :
La Dame se fit appeler Maribel auprès de ses correspondants, mais bien après
La prise des photos ; à cette époque son nom n’apparaît jamais dans les textes.
Le monsieur ( son amant sévère ) est désigné par Maribel sous le prénom germanique de Friedrich.
Je n’ai rien trouvé sur le correspondant de Maribel, et je l’ai baptisé Oscar…

Maribel et Friedrich ne vivent pas ensemble ; Friedrich lui donne des rendez-vous, toujours chez lui. Sont-ils mariés par ailleurs chacun de leur côté ?... Sont-ils célibataires ?... Mystère. Eux sont amants, nul doute possible là-dessus.
Ce qui est sûr, c'est que la relation  de Maribel et Friedrich est placée sous le signe du SM, et particulièrement de la fessée.

Friedrich fait de la photo, et en dehors des prises de vues qu'il réalise au cours de leurs fantaisies, de sa compagne et de lui-même ( utilisant alors le retardateur pour apparaître aussi dans le cadre ) il développe et tire ses images  en toute discrétion dans son petit laboratoire, - probablement sa cuisine ou sa salle de bains.
On peut supposer que dans l'Espagne franquiste d'alors, les porter à un labo  professionnel  risquait de lui valoir un séjour dans les geôles du régime pour outrage aux bonnes mœurs !...

Mais Maribel a un autre "ami", ( Oscar ) amant futur peut-être, à qui elle écrit souvent, et c'est à LUI qu'elle envoie les photos faites par Friedrich, accompagnées de ses commentaires évocateurs !... Elle vivra plus tard avec cet homme, après Friedrich, ou lui sera suffisamment proche pour lui permettre de reprendre l'important et sulfureux dossier de cette correspondance intime lorsque cette nouvelle relation cessera à son tour. Car elle a récupéré ces docs, puisqu’elle va à nouveau s’en servir…
En fait, je subodore, mais je n’en sais rien.

Bien des années plus tard, Maribel va correspondre - seulement correspondre - avec plusieurs hommes par le biais d'un magazine de rencontres, que je situe  dans les années 80/85, lorsque l'Espagne libérée se jette à corps perdu dans le sexe tous azimuts.
Et que fait-elle alors ?... Elle envoie à ses contacts - bien plus jeunes qu'elle -  les fameuses photos et les écrits !...

Sur les images, les courbes épanouies de Maribel évoquent une femme de 30 ou 40 ans ; de ce fait, elle n'est plus vraiment une jeune fille dans les années 80... Mais il ne fait pas de doute qu'elle jouisse encore de cet ultime exhibitionnisme dont elle fait preuve depuis le début, et de cette "honte" chérie qu'elle a toujours éprouvée à montrer ces photos d'elle, soumise et sous le fouet, offrant ses intimités à tous les regards.

Cependant cette fois, elle fait une fin, car elle ne pourra plus récupérer les photos qu'elle a distribuées comme une sorte d'héritage à ceux-là, inconnus d'elle, mais capables d'apprécier ce petit trésor d'érotisme trouble.

Il se trouve que les derniers dépositaires de cette étonnante tranche de vie se connaissent ( ils sont trois ou quatre ) et c'est l'un d'eux, mon ami Xesc, grand spanker Catalan, qui va réunir et conserver respectueusement l'ensemble, à quelques pages près.
C’est son épouse Arco qui a scanné les documents et me les a communiqués.

Les photos ne sont pas d'une remarquable qualité mais elles ont le poids de l'authenticité. Maribel les a grattées pour masquer les traits de son visage, ( pas toujours totalement ) et parfois découpé à coups de ciseaux - sans soins immodérés - la tête de Friedrich.

Les récits sont assez bien écrits, avec une orthographe correcte; cependant, les fautes de frappe existent, et le manque de netteté des caractères m'a souvent donné du fil à retordre pour les traductions...  Karen m'a naturellement aidé sur  des particularités de la langue Espagnole qui m'échappaient, surtout pour des termes populaires ou argotiques... ( Gracias amada !... )

Maribel emploie souvent des mots assez crus ( coño [ con ] ou culazo [ gros cul ] ) mais il ne se dégage pas pour autant de vulgarité de ses propos.

Elle est très axée sur l'aspect humiliant des fessées qu'elle reçoit, et plus encore du fait de les montrer à d'autres - en l'occurrence ici à Oscar.  Elle se dévoile à cet homme physiquement et moralement; et s'il veut d'elle - ce qui semble évident -  il possédera ( aussi ) le mode d'emploi de sa fantasmatique...

Qui était Maribel dans la vie courante ?... Un de ses récits évoque le bureau où elle devait se rendre sans culotte sous sa jupe sur ordre de son amant. Secrétaire ?...
Qui était Friedrich ?... Le décor de son appartement n'indique pas le luxe, ni par ailleurs, la misère. Employé, petit cadre ?...
Et qui était le troisième larron à qui ces lettres illustrées étaient envoyées ?...

Cela restera à jamais sans réponse, et cela ne me dérange pas, finalement.
Cette dame nous a offert, pour son plaisir et le nôtre, cette partie intime et "scandaleuse" de sa vie, et je la remercie pour cela.
Si elle est toujours en vie et qu'elle pratique internet, j'espère qu'elle lira ces lignes, reverra ces images qu'elle a données - donc perdues -,  et qu'elle en éprouvera un dernier orgasme...

Gracias a ti, Maribel !...

W.

Carmen_4__carta4

Traduction:

Une raclée avec la ceinture, cet instrument qui te fait si peur à toi, mais qui ne s’avère ni très dangereux ni trop douloureux, s'il est modérément utilisé avec une  courroie adéquate. Le pire ici c'est mon humiliante posture, sans jupe et sans culotte et courbée en avant pour bien faire ressortir le cul. Et en plus, pour une meilleure humiliation, avec ma tête entre ses jambes. Logiquement à la fin, mon  cul est resté plus marqué qu'on peut l’apprécier ici, puisque la photo a été prise au commencement de la fessée. En vérité, tu ne serais pas si sévère et ne me fouetterait pas de cette façon ? (Bien que cette question soit hors de propos, donc je crains beaucoup que si tu me prenais comme ça tu me mettrais le cul dans un bel état...)

Note :
Indépendamment de ses incontestables qualités d’érotomane, Maribel fait preuve d’un étrange sens de la retouche photo… Hormis les visages, il semble qu’ici elle ait gouaché toute une partie du décor !... Dans quel but ?... Un mystère de plus !...



Carmen_9__carta16_retouche

Traduction:

Tu peux me voir ici après avoir reçu une bonne fessée, complètement nue et jetée au sol, montrant mon derrière après la correction, et on me voit un peu la fente du con, pour ma plus grande honte.
Et cela n'a pas été la fin mais plutôt le début, puisque tout de suite après il a pris sa ceinture et il a commencé à me fouetter ainsi, couchée sur le tapis, avec la courroie sur le cul et sur les cuisses. Et quand je me retournais pour protéger mon derrière, que je me mettais sur le dos, il me flagellait le devant des cuisses où ça me brûlait encore plus. Heureusement que la courroie était légère et pas très dure, mais cependant elle m'a laissée 5 ou 6 jours avec des marques roses et des bleus sur les fesses et les cuisses.

Note :

Il n’y va pas de main morte, ce sacré Friedrich !... Mais je remarque qu’il a eu tout de même la délicatesse de mettre un petit coussin sous la tête de Maribel… La figure, c’est sacré !...


Voilà, ce sont les deux premiers documents.
Je publierai les autres régulièrement.








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Commentaires
W
@ Lilou:<br /> <br /> Bientôt la suite, bientôt !...
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L
Merci! Waldo, pour ces rares documents et pour la traduction aussi.<br /> <br /> De savoir que ces documents sont authentiques et uniques, celà les rends encore plus précieux et curieux.<br /> <br /> Il me tarde d'en découvrir la suite.<br /> Bisous à Toutes et à Tous.
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W
@ Ellie:<br /> <br /> En effet, c'est une histoire à tiroirs qui offre de multiples combinaisons et qui m'a réellement passionné.<br /> Découvrir de nouveaux éléments au fur et à mesure des traductions fut aussi très jouissif pour moi!...<br /> <br /> Et pour l'instant, les ultimes voyeurs sont les lectrices et lecteurs de mon blog, derniers dépositaires d'images lancées dans un monde aléatoire par Maribel il y a trente ans, alors qu'internet n'existait pas...<br /> Et rien ne permet de dire que ça va s'arrêter là !...
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E
Cette histoire est fantastique ! <br /> Vous nous en aviez parlé quand nous étions tous ensemble lors de la signature. Évidement, j’y ai repensé, ce n’est pas tout les jours qu’on en entend de pareille…<br /> <br /> Cette femme, Maribel est sous l’emprise de son amant Friedrich qui joue d’elle comme d’un instrument parfaitement accordé à ses propres envies.<br /> Celle ci rencontre Oscar, de façon réel, ou épistolaire, qui est fascinée par Méribel et ce rapport particulier qu’elle entretien avec Friedrich. <br /> Maribel qui peut être pour reprendre un certain pouvoir sur Friedrich et leur relation, lui envoie les pages illustrées de son journal et dévoile ainsi son fantasme dans ce qu’il a de plus de plus intime, devant un inconnu. <br /> Plusieurs années passent, on peu imaginer qu’Oscar, malade, a mis sous enveloppe le journal à renvoyer à sa propriétaire en cas de décès. Méribel est de nouveau en possession de son journal, mais plutôt que de dévoiler l’ensemble de l’histoire à une unique personne, elle choisi de la disperser en la distribuant entre ses qtrois ‘amants’ virtuels. Ce qu’elle ne sait pas c’est que ces hommes se connaissent…<br /> <br /> Il est possible qu’à un moment ou à un autre il y ait eu pure fiction mais à la limite tout le monde s’en fiche. Ce que je trouve fascinant c’est le montage gigogne de cette histoire.<br /> <br /> Voyeurisme de voyeurisme de voyeurisme de voyeurisme ! Allo…, Almodovar? ;)
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W
@ Fabrizio:<br /> <br /> J'ai toute confiance en ta connaissance du matériel clandestin, mais ça briserait tout de même un peu mon euphorie que ceci soit un produit commercial !...<br /> Pour le moment, je veux continuer à croire qu'il s'agit bien d'une créature délicieusement perverse qui satisfaisait ainsi son exhibitionnisme...<br /> On fera le point quand j'aurai publié les quelque 25 photos qui me restent, et je vais tenter d'extorquer à Xesc celles que je n'ai pas encore...
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