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De la Fessée Victorienne à Georges Brassens...
Vous connaissez sans doute - au moins de nom - la "fessée victorienne", que l'on appelle aussi le "figging", et qui consiste - schématiquement - à introduire un morceau de racine de gingembre dans l'anus du - ou de la - punie, avant la fessée.
Il paraîtrait que cette technique avait autrefois pour but d'empêcher le puni de serrer les fesses pendant la correction. Je souris dans ma barbe !... S'il s'agissait d'un simple écarte-fesses, n'importe quel objet vaguement cylindrique aurait fait l'affaire et puis, pourquoi fallait-il empêcher le pénitent de serrer les miches ?... La cane fait plus mal sur des chairs non contractées ?... C'est sans doute le cas. Mais Je pense, beaucoup plus simplement, qu'il s'agit d'un raffinement sadique pour accroître l'humiliation de la victime, tout en lui procurant une sensation de chauffage intérieur s'ajoutant à la cuisson extérieure du séant, due à la main, au fouet, ou a tout autre instrument cinglant.
Sans en faire une de mes pratiques favorites, je considère que la chose peut avoir son charme et je me devais de l'expérimenter...
Recette :
Pour faire une bonne fessée victorienne, il faut un cul, c'est primordial, et s'il appartient à une chipie méritante, c'est mieux encore.
Prenons celui de ma cousine, par exemple, puisque je l'ai sous la main. - Enfin, non, façon de parler; je l'avais sous les mains il n'y a pas très longtemps, là il s'agit des photos, que j'ai sous la main, oui bon n'ergotons pas, et cessez de m'interrompre je vous prie.
L'on peut remarquer au passage que ma cousine était au premier état de sa punition, soit une classique - mais sans complaisance - fessée manuelle, sur mes genoux, fessée que j'avais agrémentée de quelques claquées de brosse à cheveux.
A ce stade, on peut faire une pause. En envoyant la demoiselle au coin, par exemple, ou en la plaçant dans la position sans équivoque qui sera sienne pour le second état du châtiment. En l’occurrence, ici, le buste appuyé sur la table, jambes droites, le séant bien présenté.
Ce que je fis.
Cette pause fut mise à profit pour préparer le deuxième élément indispensable : une racine de gingembre, que l'on choisira d'une taille raisonnable.
A l'aide d'une lame bien tranchante, j'épluche le gingembre tout en lui donnant la forme d'un gros suppositoire, ce qui n'est que logique puisqu'il aura un rôle très voisin.
Cette forme étudiée va permettre au gingembre de ne pas être involontairement expulsé de son logement douillet. Il faut également veiller à ne pas l'introduire trop profondément au risque de le voir disparaître dans les abysses anales, ce qui n'est absolument pas le but.
Nous avons donc le cul et la racine. Plus qu'à finaliser l'opération...
L'élément introduit ( sans adjonction d'un corps gras qui atténuerait les effets du jus de gingembre ) la punition peut reprendre.
Dans le cas présent, une vigoureuse fouettée aux verges, à l'aide de deux badines fraîchement coupées dans le luxuriant jardin de ma cousine. Les joies de la campagne...
Pfff !... Regardez dans quel état elle m'a mis ces pauvres branchettes !... On a pas idée d'avoir les fesses aussi dures !...
Mais foin de mes histoires privées, je vous en ai assez raconté pour l'instant.
Je ne suis évidemment pas le seul pervers polymorphe à avoir joué du gingembre ( je vous propose plus loin deux témoignages intéressants signés de personnes autorisées ) et on en trouve d'aimables illustrations dans les productions "Lupus Pictures", par exemple, qui ne lésinent ni sur les situations humiliantes, ni sur la sévérité des châtiments.
On peut déplorer le côté parfois extrême de ces films - bien que ce soit justement ce qui fait leur succès ! - mais il faut reconnaître de la part de ces productions de l'Est une recherche bien venue sur le plan des décors, costumes, éclairages et maquillages ( qui ne se limitent pas aux visages... )
Dans cette séquence, une malheureuse jeune fille reçoit la fessée de la main d'une gouvernante sévère, à l'allure quelque peu masculine.
Au second plan, une fille à l'air trop sage semble indifférente à la correction qui se déroule sous ses yeux et se consacre à la broderie. En fait, c'est une vraie salope qui commet divers méfaits dans le but faire punir injustement sa petite camarade !...
Tandis que, dans le salon, les claques pleuvent métronomiquement sur le fessier de la pauvrette, la bonne s'acquitte, en cuisine, d'une tâche confiée par la gouvernante : éplucher une grosse racine de gingembre...
Voilà un derrière bien rougi... La gouvernante hèle la petite bonne.
Qui lui apporte le bulbe bien juteux sur un plateau d'argent.
Et c'est la honteuse intromission de la racine chauffante !...
La forme générale est fort différente de mon pseudo-suppositoire, mais cela tient au fait qu'on a laissé une importante partie extérieure du gingembre, dans un but qui m'échappe, si toutefois il y avait un but.
L'on constatera que l'introduction de la racine intervient APRES la fessée, en humiliation supplémentaire, et que la punie va vraisemblablement garder un bon moment entre ses fesses l’infamant élément, de façon à ce que tout le monde puisse voir qu'elle le porte. Toujours aussi inexpressive, la garce a levé les yeux de sa broderie et jubile intérieurement devant l'opprobre de la pénitente...
Trois images encore, tirées d'autres films de "Lupus", où la fatale racine est à l'honneur, toujours après le sévère châtiment:
Sur la technique et les effets du "figging", je vous recommande ce topic de l'ami Aranam - orfèvre en la matière - paru sur le forum "Oserais-jeux" :
http://www.oserais-jeux.clicforum.com/t658-L-art-du-Figging.htm
Ainsi que cet exposé scientifique de mon ami Daddy Bird, remarquablement documenté :
"Etant un peu scientifique je me permets de donner ma vision de la chose et ma propre expérience dans le domaine.
J’ai, comme pour toute autre pratique, commencé par expérimenter sur moi… Ainsi j'ai pu aussi en observer et ressentir les effets.
Le gingembre (Zingiber officinale), agit via un alcaloïde le gingerol ; il stimule des récepteurs, les récepteurs vanilloïdes pour être précis et surtout le VR-1, ceux la même qui sont aussi stimulés par le piment et pleins d’autres substances. C’est une classe de substances activement étudiée comme agent thérapeutique potentiel pour le traitement de l’Arthrite Rhumatoïde et autres douleurs inflammatoires
La sensation donc va varier fortement d’un sujet à l’autre en fonction, entre autre, de la sensibilité des récepteurs et de la rapidité de la désensibilisation de ces mêmes récepteurs (qui là encore peut varier en vitesse en fonction des individus). C’est pourquoi Isabelle 83 à ressenti plus vite la sensation que d’autres
Par ailleurs pour répondre à une des dernières questions le figging est sans danger, en l'absence d'une crise hémorroïdaire. Non il n’induit pas une vraie inflammation même si la sensation de chaleur induite pourrait le faire penser
Le figging induit une stimulation péri-anale, à mi-chemin entre une « brûlure », une sensation de chaleur et une sensation de « glace » qui commence 1 à 5 minutes après l’intromission qui atteint son paroxysme en dix minutes puis qui disparaît lentement en dix à vingt minutes. Ni le donneur, ni le receveur ne contrôle la sensation qui va varier du fait de paramètres divers allant de la fraîcheur de la racine de gingembre, à l’état d’excitation du receveur, ou encore des caractéristiques biologiques du receveur et si on la laisse assez longtemps sans la retirer de facteurs purement locaux. Mais une fois que c’est parti vous n’y changez plus rien !
En revanche une fois que les récepteurs sont désensibilisés, la sensation disparaît et vous n’y pouvez plus rien non plus. A votre partenaire ensuite de varier les jeux pour que vous ne soyez pas frustrée !
Encore une fois comme pour la fessée tout dépendra de la personne avec qui cela se passe et le degré d’excitation de la partenaire…"
Mais... Que vient donc faire Georges Brassens dans cette affaire, allez-vous me dire ?...Eh bien voilà :
Hormis sa célèbre chanson : "La Fessée", le grand Georges en a commis une autre - beaucoup moins connue puisqu'elle n'a jamais été enregistrée en studio - intitulée : "Les Radis", dans laquelle il narre, avec cette truculence joyeuse et sa formidable science du verbe une histoire des plus scabreuses !...
Il assiste, étant gamin, dans son village, à la punition publique d'une femme adultère.
Cette punition - infligée par le mari cocu - consiste à enfoncer un radis dans le derrière de la condamnée et à en attendre les effets...
Il ne s'agit évidemment pas des charmants radis rouges, couleur cul fessé, ou roses, couleur cul début de fessée, que l'on croque avec du beurre et du sel à l'apéro, sous une tonnelle, avec du soleil au-dessus, du rosé de Provence dans un seau à glace, en compagnie d'une jolie pécheresse aux yeux brillants ( j'en salive ! ) mais bien du redoutable radis noir, le Raphanus sativus qui, s'il est bourré de vertus médicinales, n'en est pas moins ( pour moi ) difficile à envisager au plan gustatif. Déjà, l'aspect brut en est assez effrayant...
Ça a un côté préhistorique, non ?...
Une fois débarrassé de sa peau noire qui colle et salit tout, le Raphanus ( un nom prédestiné ) offre une chair très ferme, d'un blanc nacré, à la saveur nettement piquante. Vous comprendrez donc sans peine, au vu de la taille, de la forme et des vertus de son suc, pourquoi l'introduire dans le fondement d'une pécheresse pouvait être considéré comme un châtiment.
Comme il se doit, Georges transforme le supplice en plaisir, et j'en reviens à mon parallèle avec le gingembre de la fessée victorienne !...
LES RADIS
Chacun sait qu'autrefois les femm's convaincues d'adultère
Se voyaient enfoncer dans un endroit qu'il me faut taire
Par modestie...
Un énorme radis.
Or quand j'étais tout gosse, un jour de foire en mon village,
J'eus la douleur de voir punir d'une épouse volage
La perfidie,
Au moyen du radis.
La malheureuse fut traînée sur la place publique
Par le cruel cornard armé du radis symbolique,
Ah ! sapristi,
Mes aïeux quel radis !
Vers la pauvre martyre on vit courir les bonn's épouses
Qui, soit dit entre nous, de sa débauche étaient jalouses.
Je n'ai pas dit :
Jalouses du radis.
Si j'étais dans les rangs de cette avide et basse troupe,
C'est qu'à cette époqu'-là j' n'avais encor' pas vu de croupe
Ni de radis,
Ça m'était interdit.
Le cornard attendit que le forum fût noir de monde
Pour se mettre en devoir d'accomplir l'empal'ment immonde,
Lors il brandit
Le colossal radis.
La victime acceptait le châtiment avec noblesse,
Mais il faut convenir qu'elle serrait bien fort les fesses
Qui, du radis,
Allaient être nanties.
Le cornard mit l' radis dans cet endroit qu'il me faut taire,
Où les honnêtes gens ne laissent entrer que des clystères.
On applaudit
Les progrès du radis.
La pampe du légume était seule à présent visible,
La plante était allée jusqu'aux limites du possible,
On attendit
Les effets du radis.
Or, à l'étonnement du cornard et des gross's pécores
L'empalée enchantée criait : "Encore, encore, encore,
Hardi, hardi,
Pousse le radis, dis !"
Ell' dit à pleine voix : "J' n'aurais pas cru qu'un tel supplice
Pût en si peu de temps me procurer un tel délice !
Mais les radis
Mènent en paradis !"
Ell' n'avait pas fini de chanter le panégyrique
Du légume en question que toutes les pécor's lubriques
Avaient bondi
Vers les champs de radis.
L'oeil fou, l'écume aux dents, ces furies se jetèrent en meute
Dans les champs de radis qui devinrent des champs d'émeute.
Y en aura-t-y
Pour toutes, des radis ?
Ell's firent un désastre et laissèrent loin derrière elles
Les ravages causés par les nuées de sauterelles.
Dans le pays,
Plus l'ombre d'un radis.
Beaucoup de maraîchers constatèrent qu'en certain nombre
Il leur manquait aussi des betterav's et des concombres
Raflés pardi
Comme de vils radis.
Tout le temps que dura cette manie contre nature,
Les innocents radis en vir'nt de vert's et de pas mûres,
Pauvres radis,
Héros de tragédie.
Lassés d'être enfoncés dans cet endroit qu'il me faut taire,
Les plus intelligents de ces légumes méditèrent.
Ils se sont dit :
"Cessons d'être radis !"
Alors les maraîchers semant des radis récoltèrent
Des melons, des choux-fleurs, des artichauts, des pomm's de terre
Et des orties,
Mais pas un seul radis.
À partir de ce jour, la bonne plante potagère
Devint dans le village une des denrées les plus chères :
Plus de radis
Pour les gagne-petit.
Certain's pécor's fûtées dir'nt sans façons : "Nous, on s'en fiche
De cette pénurie, on emploie le radis postiche
Qui garantit
Du manque de radis."
La mode du radis réduisant le nombre de mères
Qui donnaient au village une postérité, le maire,
Dans un édit,
Prohiba le radis.
Un crieur annonça : "Toute femme prise à se mettre
Dans l'endroit réservé au clystère et au thermomètre
Même posti-
Che un semblant de radis
Sera livrée aux mains d'une maîtresse couturière
Qui, sans aucun délai, lui faufilera le derrière
Pour interdi-
Re l'accès du radis."
Cette loi draconienne eut raison de l'usage louche
D'absorber le radis par d'autres voies que par la bouche,
Et le radis,
Le légume maudit,
Ne fut plus désormais l'instrument de basses manœuvres
Et n'entra plus que dans la composition des hors-d'œuvre
Qui, à midi,
Aiguisent l'appétit.
Georges Brassens
Je n'ai pas d'étude sur les effets du radis employé de cette façon; si quiconque lisant ce blog en a, qu'il n'hésite surtout pas à nous en faire part !...
Sinon, un jour, je ferai l'expérience...
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