Les lignes Cuisantes
Le temps passe, c'est rien de le dire, et j'évite généralement ce genre de lieu commun, mais je tombe sur ce croquis, qui évoque un des premiers épisodes punitifs que je vécus avec Mademoiselle.
Cela se passait dans la cité Phocéenne, comme disent les rigolos de la tévé pour faire croire qu'ils ont des lettres ; c'était mon premier séjour prolongé à Marseille, ville que j'adore, même si -toujours selon les comiques télévisuels en mal de sensation- l'on y risque sa triste vie à tous les coins de rue, ce qui est totalement faux et qui, au demeurant, ne me ferait ni chaud ni froid si c'était vrai. Comme si ça flinguait pas à Paris !...
Bref.
Mademoiselle s'était bien mal conduite, cette fois-là, lors d'un dialogue skype que nous avions eu avec un ami commun, M... Qu'elle avait outragé par des propos nettement irrespectueux. Et parfaitement délibérés, comme vous vous en doutez bien.
Il m'avait semblé normal de proposer à M... De lui décerner une punition que je me ferais un devoir de lui administrer en son nom, puisqu'il se trouvait à quelque 800 Kms de là, du côté de Ménilmontant...
M... Me demanda de lui faire faire des lignes, punition scolaire s'il en fut !... Mais nous n'étions pas à l'école, et Mademoiselle n'était pas une fillette. Elle devrait écrire ses lignes debout, penchée sur la table, pantalon et culotte baissés, et recevoir de la badine sur les fesses jusqu'à la fin de son pensum...
Je concoctai donc une formule assez longue, à lui faire écrire cent fois . Du genre : "Je reçois la fessée pour me punir d'avoir manqué de respect à notre ami M... "
Il lui fallut trois bons quarts d'heure, malgré ses techniques d'écriture -prouvant qu'elle n'en était pas à ses premières lignes !-, Pour s'acquitter de la punition.
Je n'ai pas fait le compte, mais j'ai bien dû lui décerner deux-cents cinglées de bambou... Peut-être plus, mais certainement pas moins !...
Naturellement, je ne frappais pas à un rythme soutenu, je prenais tout mon temps. Je savourais le rose devenant incarnat, puis écarlate, pour virer à la pourpre sombre au fil des minutes sur ce superbe cul...
Régulièrement, je surveillais ses écrits (des erreurs dans le libellé auraient entraîné un supplément de peine) puis je revenais derrière elle et lui cinglais tranquillement le séant...
J'ai fait un croquis de la scène voici longtemps, et je l'ai récemment offert à Mademoiselle pour son anniversaire. Je l'ai donc daté et signé de l'année dernière, mais il est très antérieur. On s'en fout, d'ailleurs...