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21 janvier 2015

Carte Blanche à Fraise

 En consultant (comme on dit dans les émirats) les archives du blog, je me rends compte que je n'ai  que trois Cartes Blanches.  Quand je pense que de mauvais esprits ont osé prétendre que je faisais ça pour que d'autres bossent à ma place, je me dis qu'il y a de sérieuses fessées qui se perdent.
Mike a ouvert le bal, puis Ellie nous a concocté un de ces photoromans dont elle a le secret, et enfin Jean-Jacques nous a servi une histoire fantastique pleine de fragrances...
Deux hommes, une femme. Pour respecter la parité, et surtout parce que j'en avais envie depuis longtemps, j'ai proposé la chose à Fraise.

La Fraise, on ne la présente pas, tout le monde la connaît ; c'est l'idole des marchands de cravaches, le désir secret de bien des spankers, (inutile de nier, je le sais !) Et je vous en ai bien souvent parlé ici. Si vous ne connaissez pas son visage, vous avez tout de même une idée de son avenante silhouette, qui a inspiré beaucoup de mes billets.
Elle écrit aussi, à ses heures... Et elle écrit bien.  Vous allez pouvoir le vérifier une fois encore.

CARTE BLANCHE À FRAISE :

 

 

 

Un jour, il y a déjà quelques semaines, il m'a dit : « Chérie (c'est moi), j'ai envie de vous laisser une carte blanche pour le blog ». Cela faisait longtemps qu'il m'en avait parlé, sans vraiment insister. Mais cette fois, c'est la bonne (non,  pas Rose !!), je l'ai mon heure de gloire ! Tout un article rien que pour moi, où je pourrai dire tout ce qui me passe par la tête, où je pourrai montrer tout ce qui me fait envie de montrer ! Alors j'ai accepté, évidemment, avec beaucoup d'enthousiasme.

Je sais quasiment depuis le début ce que je veux publier, mais un texte brut, pour un blog, c'est pas terrible-terrible. Il faut des images, une intro, quelque chose qui donne envie de lire le texte... Et ça, ben... j'ai jamais fait. Moi, mon truc, ce sont les récits. Les récits de fessées. Les narrations de scènes vécues, ou de fantasmes inavoués, les effets de manches, les envolées lyriques, les... ouais bon... vous avez compris. Et le texte, je l'ai ! Il est là, dans mon classeur. Je l'ai lu, et relu, j'ai changé des mots, une fois, deux fois, dix fois, et il est prêt ! « Alors quoi ? Qu'attends-tu Fraise ? », me direz-vous, et vous auriez raison de le dire ! Sauf que pour me publier, mon éditeur et Ami veut autre chose, quelque chose qui fasse un article, un beau, un plaisant article. Je suis restée donc plusieurs mois à cours d'inspiration, à chercher ce que je pourrais bien raconter pour introduire mon histoire.

J'ai bien pensé vous parler de Brassens ; ceux qui me connaissent savent ma passion pour Brassens. J'aurais pu par exemple vous montrer ce clip de la désormais célèbre Fessée avec des illustrations d'Edika très marrantes, pas piquées des hannetons :

la Fessée

...Ou encore vous montrer une photo qui m'avait été envoyée un jour, où l'on peut voir Tonton Georges avec sa guitare, ses chats, et un martinet à trois malheureux brins, qu'on se demande bien ce qu'il fout là, au premier plan :

 

Brassens martinet

 

Mais bon, tout ceci n'avait pas franchement de rapport avec mon histoire...

J'ai pensé alors partager quelques citations d'auteurs qui me plaisent bien, histoire de faire mon intéressante... C'est toujours étonnant de voir que les grands penseurs ont avant nous donné des leçons de discipline.

Victor Hugo, par exemple, saviez-vous qu'il avait dit en parlant à une vilaine, juste avant de la fesser, pour couper court à d'infinis palabres : « Il vient une heure où protester ne suffit plus : après la philosophie, il faut l'action » ?

(Extrait des "Misérables")

Hugo
(Qui vous savez)

 

meadows

 (Paula Meadows)

 

 

...Ou bien, que doctement, le grand Victor s'était exercé, au coin d'une table de bistrot à enseigner la nécessité du câlin post-punition à des mal-fessants : « Mais si l'on ne peut pardonner, cela ne vaut pas la peine de vaincre ».

(Extrait de "Quatre-vingt-treize")

 

 

Hugo 3

(artiste inconnu)

 

 CLEF 01

(L'ami Mike)

 

Saviez-vous encore, qu'au cours d'une séance BDSM où il se la pétait vraiment, se faisant appeler Dieu (carrément!), il a asséné à son soumis qu'il jugeait un peu trop obéissant à son goût, une phrase complètement folle : « Au fond, Dieu veut que l'homme désobéisse. Désobéir, c'est chercher ».
(Extrait de "Tas de pierres")

  

PR ESP 01

(L'Ami Mike encore)

 

WGay

 (Qui vous savez)


Et ce brave Voltaire, croirait-on qu'il a lancé la petite phrase assassine : « Il faut rougir de commettre des fautes et non de les avouer » à l'une des femmes dont il s'occupait et qui, par une pudeur déplacée, ne parvenait pas à confesser ce qui allait lui valoir une magistrale correction ?

 

anton008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 (Anton)



Et Proust, qui, connaissant trop bien le dur chemin de la discipline, avait exprimé la sentence frappée au coin du bon sens : « On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner ».

(Extrait de "A l'ombre des jeunes filles en fleurs")

 

Frollo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Leone Frollo)

 

anton022

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 (Anton)

 

Ainsi, nous pouvons constater que les grands penseurs ont posé les bases de la discipline et que nous n'avons rien inventé.

Intéressante conclusion, mais les liens avec mon récit ne sont pas évidents... Et les illustrations ne sont pas si proches de ce que je raconte dans mon petit texte...

Donc, consciente que mes citations ne me permettraient pas d'introduire valablement mon sujet, et sans perdre le nord, j'ai demandé au Chef Waldo (entendre rédac'chef, pas chef indien !! mettez-y un peu du vôtre, sinon, on ne va pas s'en sortir), j'ai demandé au Chef, disais-je, d'illustrer ma petite histoire. « Pis comme elle vous concerne directement, vous pourriez même y prendre goût ». Et d'ajouter : « Rien qu'un p'tit crobard, c'est pas grand'chose, ça vous prendrait à peine une heure ». Peine perdue. « Nenni, m'a répondu l'Affreux, débrouillez-vous sans moi. Et d'abord, si je faisais le dessin - je vous prie de noter l'absolu conditionnel - ce ne serait plus la carte blanche de Fraise ! » PIPO ! Il veut pas dessiner, voila son problème (et le mien par voie de conséquence).

Tant pis, puisque c'est ainsi, je vais la dessiner moi-même mon illustration ! Vous l'aurez voulu ! Alors, j'ai pris mon bloc de papier cartonné, mon crayon HB, une gomme et j'ai essayé... Essayer est le mot qui convient... Je vous montre, mais juste pour rigoler, hein, parce que si en se concentrant bien, on peut entrevoir ce que j'ai voulu représenter, il faut vraiment le vouloir mmh...

 

Brouillon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 On ne se moque pas !! Je dois me rendre à l'évidence (le rire sarcastique du cher Waldo m'y a d'ailleurs bien aidée) : ce dessin est à jeter... Cela ne fait rien, je ne me décourage pas. Je suis nulle en proportions, oui... et en traits, et en ombre, et en lumière... mais alors, pourquoi ne pas le décalquer ? Facile : suffit d'afficher une photo dans la position, et avec mon désormais fidèle crayon HB et une feuille de papier minable, cette fois (pour la transparence), bien positionnée sur l'écran de mon ordi, en deux coups de cul, hier à Pau, j'aurais des contours nets, et des proportions justes. Voila donc que je dispose la feuille sur l'écran et que...je me lance... Constatez vous-même... (La cravache a été ajoutée dans un deuxième temps).

 

Calque 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bien que complètement triché, le résultat n'est pas vraiment à la hauteur de mes espérances. En plus je constate qu'il manque des trucs... Alors, ben, on retrousse ses manches, et hop hop hop. Voila que je m'interroge sur la position de la cradine (hybride de badine et de cravache). Je tente de la déposer un peu partout, pour voir. Moitié décalqué, moitié main levée, voici ce que ça donne.

 


Calque 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cela ne me plaît toujours pas, mais mon envie de sortir quelque chose s'affirme. Et puis, je n'aime pas tellement tricher... Donc, je décide de faire une ultime tentative : je prends le brouillon 1, et les décalques 2 et 3, et je m'y recolle. Je livre le truc à votre appréciation. Merci d'éviter les tomates, ou alors de viser exclusivement  le cul de la fille...

Dessin fini

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

... Je n'ai pas eu le courage de l'habiller.

 

 

Devant ce cuisant échec, j'ai donc abandonné l'idée du p'tit dessin inédit : vous n'aurez pas d'illustration pour mon récit.

Cliquez sur le bouton de l'ascenseur pour accéder à l'étage « Histoire de fessée ».

 

L'ascenseur

 

 

 

 

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Commentaires
M
En voilà une carte blanche bien faite. Pas de carton rouge de ma part, il n'y en a d'ailleurs pas dans mon carton à dessin et si la carte blanche est vitale pour un blog, elle est paraît-il vitale aussi en verte ou en Michelin pour les égarés. Bref, tout en me grattant parce que j'ai une carte à puce, je me suis bien poilé en lisant la carte couleur Fraise.
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C
Lol si il y avait que ça ☺
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_
Merci beaucoup Crocodelle, contente que ça vous ait plu :) Comment cela, vous ne pouvez plus avaler ?
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C
Très beau récit qui m'a donné chaud et puis je peux plus avaler. Ç'est les mots employés par Monsieur sur un ton .... qui me....comment dire......merci fraise fascinant. ...
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J
bonjour à tous<br /> <br /> <br /> <br /> chére Fraise .. merci pour ce rècit qui m'a enchantée ; vous avez décidément bien des cordes à votre arc: . ... vous étes drôle; vous avez la repartie facile ; vous étes facécieuse et j'aime bien lorsque vous taquinez titillez et provoquez ''votre tonton Waldo '<br /> <br /> ce qui n 'est pas toujours à son Gôut ; et vous vaut de sérieuses Féssées bien sur !<br /> <br /> bien amicalement <br /> <br /> Jacqueline <br /> <br /> ( je vais surement me faire réprimandée ! par vous savez qui )
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